Leplus beau dans tout ça, c'est que vous avez la possibilité de proposer toute cette variété d'objets sans vous soucier de la gestion de votre inventaire. Votre produit best-seller, dans la taille achetée la plus courante, ne sera jamais en rupture de stock. Plus de frustration chez votre fan de devoir acheter son article désiré dans la mauvaise taille par dépit (ou pire : de se
Maisun artiste ne peut pas dire : 'Je ne viens pas jouer chez vous parce que ça coûte trop cher'. Ça devient un jeu. Je crois que tout le
Unséjour à Lacanau va précipiter les choses, pour le plus grand désarroi de Benji, et le plus grand amusement des lecteurs. Car, oui, cette histoire est avant tout une comédie. Narrée par Benji, on se retrouve au plus près des pensées tumultueuses de ce garçon qui se consume pour son beau-père, et se retrouve ce faisant dans les situations les plus improbables et souvent navrantes.
Personnen'a plus de compassion pour eux et ça se sent dans notre façon de les prendre en charge. Ils sont en train de remplir les services de soins critiques. On ne peut s'empêcher de penser que c'est de la sélection mais en fait ils réduisent notre capacité à prendre en charge les non covid. On sait que ça va bloquer a un moment et qu'il va falloir trier. Et le 50 ans non
AvecRégis Laspalès | Pauline Lefèvre | Françoise Lépine et Léo Romain De Laurent Ruquier | Mise en scène Steve Suissa Nous retrouvons l’écriture toujours
qWKi4c. Et bonjour z' à tous ! Et bonjour zo zoditeurs aussi ! Nagui Alexis, cet été tu pars en tournée avec un bus ! Oui Nagui, parce que moi j’ai commencé l’humour pour faire des tournées, parce que les tournées je pensais que c’était partir sur les routes avec une équipe pendant des semaines, sillonner la France et rentrer à Paris à la fin. Tu parles… Un humoriste en tournée c’est un type qui part seul, qui joue seul, qui dîne seul et qui dort à l’hôtel de la Gare… Seul... Pour prendre le premier train pour Paris le lendemain matin. Pour voir du pays, chauffeur routier ça reste ce qu’il y a de mieux… Ou serial killer… J’aurais p’t’être dû devenir l’un des deux... Mais pas routier. Du coup, pour vivre une tournée comme j’en rêvais avant de faire ce métier, cet été, je fais une tournée en Bretagne, avec un bus à couchettes qui date de 1983. C’est le bus d’un copain qui promène des surfeurs habituellement. Je lui ai dit “t’enlèves bien les cheveux blonds qui traînent avant qu’on arrive s’te plaît.” Alors pourquoi la Bretagne ? Parce que le bus est en Bretagne, et comme il consomme à peu près 40 litres au 100, bah on commence là où il est. Et donc en ce moment on organise tout ça, mais c’est pas facile, surtout quand t’appelles les mairies en Bretagne. Qu’est-ce que je fais de ça moi ? En breton je sais dire que "kenavo", et j’ai longtemps cru que ça voulait dire "merci", alors qu’en fait ça veut dire "au revoir". L’année dernière dans le Morbihan, à chaque fois que je commandais une bière et que j’disais merci, les gens me disaient “hop hop hop, j’veux bien vous encaisser par contre.” Moi j’étais là “non mais c’est bon, j’allais pas partir… On s’croirait à Paris” Néanmoins, à force de passer des coups de fil, le breton je commence à le comprendre, par déduction... Voilà , donc "ouais ouais ouais" apparemment ça veut dire En gros en Bretagne quand un pote te pose une question et que tu réponds "ouais ouais ouais", t’ouvres un site Internet. Ce répondeur c’est celui de la mairie de Lanester, parce qu’à Lanester il y a un cimetière de bateaux, et devant ils ont construit un théâtre en plein air… C’est à la fois glauque et beau, du coup c’est gleau… Et on aimerait bien jouer là -bas. En plus si le bus nous lâche on aura qu’à le pousser dans l’eau pis on continuera en stop. Donc si quelqu'un de la mairie écoute cette chronique, faites-moi signe, parce que j’ai pas compris votre répondeur. En tout on veut faire dix spectacles en douze jours mais il nous en manque trois, donc je passe des coups de fil… Je suis commercial de moi-même… Et c’est pas un produit facile à vendre. La suite à écouter et à retrouver en vidéo !
Par July 25, 2022 1425 1542 min Le PSG a bouclé en beauté sa tournée de pré-saison au Japon par une troisième victoire en trois matches, ne faisant qu'une bouchée de Gamba Osaka, écrasé 6-2, avec un duo Neymar-Messi en très grande forme. Après ses succès contre Kawasaki Frontale 2-1 et Urawa Red Diamonds 3-0, le champion de France a de nouveau étalé sa supériorité face au 16e et premier non-relégable de la J-League et va regagner la capitale avec un moral au beau fixe. Place désormais aux choses sérieuses pour les Parisiens qui ont un premier gros rendez-vous dès dimanche contre Nantes lors du Trophée des champions à Tel Aviv. Dans l'optique de cette rencontre, Christophe Galtier avait d'ailleurs décidé d'aligner d'entrée un onze qui sera sans doute celui qui affrontera les Canaris en Israël. C'est Pablo Sarabia qui a accompagné Messi et Neymar en attaque et c'est justement l'international espagnol qui a ouvert le score 28e, bientôt suivi par Neymar 32e sur penalty, Nuno Mendes 37e et Lionel Messi 39e. Le brésilien s'est ensuite offert un doublé sur un service millimétré de son compère argentin 59e. Suspendu pour le Trophée des champions, Kylian Mbappé, entré pour la dernière demi-heure, a inscrit un penalty 86e. Une addition salée mais logique au vu de l'écart de niveau abyssal entre les deux formations. Nantes sera assurément d'un tout autre acabit et attend les Parisiens de pied ferme. Mais pour Galtier et ses hommes, l'essentiel était de parfaire les gammes et tester une animation offensive sans Mbappé et donc sans avant-centre attitré. Contrairement aux deux premières parties au Japon, l'entraîneur du PSG a ainsi reconduit les mêmes joueurs après la pause, histoire de continuer à évaluer les automatismes de ses troupes. Un calvaire pour Gamba Osaka mais un bonheur pour les spectateurs du Panasonic Stadium, venus tout autant supporter leur équipe qu'admirer les vedettes parisiennes. L'entrée en jeu de Mbappé 61e n'a fait qu'empirer la situation. Seule ombre au tableau, qui ne ravira pas Galtier les deux buts concédés par Gianluigi Donnarumma Keisuke Kurokawa 34e et Hiroto Yamami 70e. Comme lors des deux premières rencontres, la défense à trois, qui a les faveurs de l'ex-entraîneur de Nice, n'est pas encore totalement au point et ne dégage pas toujours une grande sérénité. Il faudra attendre le Trophée des champions et surtout les premières joutes en Ligue 1, dès le 6 août à Clermont, pour juger de la gravité du problème. Mais les errances de l'arrière-garde parisienne ne peuvent qu'inciter la direction sportive et le conseiller football Luis Campos à hâter le recrutement dans ce secteur. Football Ligue 1 Résumés PSG Dernières vidéos beIN SPORTS, le plus grand des spectacles S'abonner >
© Photos Photos Tournée Mister France découvrez le beau gosse de septembre ! © Photos Photos Tournée Mister France découvrez le beau gosse de septembre ! © Photos Photos Tournée Mister France découvrez le beau gosse de septembre ! © Photos Photos Tournée Mister France découvrez le beau gosse de septembre ! © Photos Photos Tournée Mister France découvrez le beau gosse de septembre ! © Photos Photos Tournée Mister France découvrez le beau gosse de septembre ! © Photos Photos Tournée Mister France découvrez le beau gosse de septembre ! Karl promet de vous donner chaud... il a été élu Mister Club haute-Loire en septembre n'y a pas que les filles qui ont le droit à leur concours de 26 septembre dernier, aux Cimes à Raucoules, Karl a été élu Mister Club brun aux abdos en béton s'est vu remettre l'écharpe par Mister France 2015, Aurélien Giorgino himself. Classe ! Dans la boite de nuit, l'ambiance était très "hot". Karl a fait plaisir aux fêtards en faisant tomber la a offert une vue imprenable sur sa musculature... on en veut encore !Et le show était aussi assuré par la team Playboy Parfums et ses hôtesses qui n'ont pas hésité à distribuer des goodies aux public venu nombreux pour admirer les bombes au le mois de juillet, et jusqu’en décembre prochain, les organisateurs tournent en France pour dénicher les beaux gosses de chaque département. L'aventure reste à savoir si Karl... succèdera à footballeur de profession a gagné son billet pour la finale de Mister France qui se déroulera en janvier à chose est sûre, Public suivra très très très attentivement l'issue de cette tournée comme l'élection de Miss France 2016. Pour découvrir tous les clichés de cette soirée sexy, ça se passe juste au-dessus !Steven Guedjà lire aussi Mister You en prison son étrange publication au moment de son arrestation ! L'effroyable témoignage de cette animatrice rescapée des attentats du 11 Septembre... En vidéoSur le même thème Ces stars dont on parle En voir plus
Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd’hui, la chanteuse, autrice et compositrice, Zaz. Après la sortie d’un cinquième album "Isa" en octobre 2021, Zaz part en tournée. Zaz est chanteuse, autrice et compositrice. C'est la chanson Je veux sortie en 2010, qui l'a propulsée sur le devant de la scène, d'abord en France, puis rapidement dans le monde entier. Pendant 20 ans, elle a vécu à cent à l’heure puis le confinement est arrivé et elle a décidé, faute de pouvoir le faire avant, de s'occuper d'elle et de prendre des cours de danse et de chant. Ce nouveau rapport au corps a donné naissance, en octobre 2021, à un nouvel album qui lui ressemble Isa et à une tournée dans toute la France. franceinfo On l'a compris, c'est votre album le plus personnel, celui qui vous représente le plus. Zaz C'est celui qui me ressembe le plus aujourd'hui. Chaque album me ressemblait au moment et à l'endroit où j'étais, oui. C'est une bonne façon de montrer la femme que vous êtes devenue. On sent que vous prenez de plus en plus de plaisir. J'ai découvert pas mal de choses. Avant le confinement, j'avais déjà choisi de m'arrêter donc c'était quand même un choix. Je pense que je suis allée m'occuper d'Isa, de choses que j'avais besoin de remettre en question. J'ai changé tout un tas de choses et j'ai trouvé plus de nuances, plus de douceur, plus de bienveillance. Par la force des choses, d'ailleurs ! On a l'impression que vous avez appris à déchanter pour mieux chanter. "Ce qui sort de ta voix, c'est ce que tu es et j'avais un peu comme une perte d'identité." Je savais qui était Zaz, mais Isa, je ne savais plus trop. J'ai dû me réapproprier mes sensations, mon corps, apprendre aussi à vivre juste avec moi. Et j'ai pris des cours de théâtre, de chant, d'écriture. J'ai testé des choses. Je suis allée à l'intérieur pour trouver des espaces, pour trouver d'autres chemins, d'autres manières, d'autres articulations. Je vais quand même à mon objectif puisque je suis comme je suis, têtue, mais avec une forme de résilience et je trouve d'autres chemins sans aller taper dans le mur et me faire mal. C'est vrai que vous avez une autre façon de chanter sur cet album. C'est beaucoup plus doux, beaucoup plus posé, beaucoup plus serein. Oui. J'y travaille ! J'avoue que parfois j'arrive et je recommence un peu à brailler, mais... Oui, j'ai décidé de prendre plus de plaisir, d'être moins aussi dans la volonté d'aller chercher quelque chose à l'extérieur tout le temps. Zaz était beaucoup dans "Je veux sauver le monde". Je veux contribuer à le changer, mais je ne veux plus le sauver, je ne veux plus porter des choses qui ne m'appartiennent pas. Et puis, j'ai cette espèce d'exigence aussi un peu surhumaine alors, j'apprends à me calmer, à accepter quand j'arrive moins bien à faire les choses, à me dire je ferai mieux tout à l'heure, demain, ce n'est pas grave, c'est toujours moi. Vous aviez une armure pour vous protéger. Garçon manqué, la féminité vous la mettiez un peu de côté. On sentait qu'il y avait ce besoin de ne pas tomber, de vous protéger. J'ai fait mes armes pour survivre car je me suis construite sur un schéma assez dysfonctionnel. Pendant la pause, j'ai dû revoir même des choses qui forgent ma personnalité. J'ai dû casser des croyances. C'est difficile parce que tu ne sais plus, tu dois lâcher prise, mais tu ne sais pas lâcher prise. Tu veux t'accrocher à des choses, mais tu ne peux pas t'accrocher parce que les anciens trucs, ça ne marche pas non plus. Et dans un même temps, si je veux vivre ma vie et être libre, il faut bien que j'accepte ce truc-là , mais entre la tête et le corps, parfois, il y a des mondes. Entre ce que tu sais intellectuellement et l'incarner, il y a là aussi des mondes et là , j'ai vraiment l'impression de m'être incarnée, en tout cas. En 2010, il y a eu effectivement cette chanson Je veux, qui vous a permis de rentrer directement dans le foyer des Français avec Kerredine Soltani. C'est Barcella qui signe la chanson Les jours heureux. Vous racontez le chemin parcouru, la lumière au bout du tunnel. Ce qu'il y a au bout est plus lumineux ? "C'est important de vivre le chemin." On veut toujours arriver au but, on a nos objectifs, des idées sur ce qu'on devrait avoir ou sur ce qu'on devrait être et en fait, on se plante. Du coup, on n'est plus vraiment là . Il suffit juste de vivre le chemin et c'est ça que je raconte dans Les jours heureux, c'est que la vie, il faut la vivre. Il n'y a pas juste à prendre ce qui est beau, il y a tout à prendre, parce que ce qui est moins beau fait aussi partie de la vie et c'est ce qui permet aussi de voir les belles choses. Charles Aznavour confiait à ce micro qu'il était très fier que vous puissiez briller à l'international, que votre nom soit en tête d'affiche. Ça vous touche, ça ? Lui me touche. J'avais une relation particulière avec Charles. Je ne peux pas l'expliquer. C'était beaucoup de tendresse et quand il est décédé, ça m'a vraiment fait un gros choc. J'étais vraiment touchée à un endroit profond. C'est quelqu'un qui, de par son vécu et son histoire a raconté l'humanité, la relation à soi-même, la relation aux autres, l'humain. Il y a comme une filiation d'humains, de chansons, d'artistes. Racontez-moi la chanson Ce que tu es dans ma vie qui est juste extraordinaire. Il y a beaucoup d'auteurs qui ont travaillé sur cet album dont Ben Mazué. Quand j'ai reçu cette chanson, j'ai juste changé un ou deux mots dont le nom. En fait, j'ai une belle-fille, c'est nouveau dans ma vie, c'est une relation particulière qui n'a pas de nom. Je ne peux pas vraiment mettre des mots dessus parce que cela se construit au jour le jour. Quel regard avez-vous sur votre parcours ? Je me dis je suis en vie ! Zaz sera en concert le 7 avril à Annecy, le 9 à Strasbourg, le 10 à Vichy, les 16 et 17 avril à la Salle Pleyel etc…
Pour rompre avec la monotonie du bureau où je n’ai encore pas vraiment de boulot à faire et pour essayer de mieux m’imprégner du fonctionnement de la société cotonnière j’ai décidé de commencer à partir en brousse pour visiter des marchés coton. Le 19 décembre dernier donc, je pars avec Salia et Arthur pour une traversée Nord - Sud du Koulpelogo. Le Koulpelogo est l’une des provinces de la région administrative du Centre-Est. Elle se situe au Sud-Est de Fada N’Gourma et s’étend jusqu’aux frontières du Ghana et du Togo. C’est une région plate, parcourue par de nombreux cours d’eau dont la plupart se tarissent en saison sèche. Le nom de la province vient de la plus importante de ces rivières. Les populations moorés la nomment Koulpelogo tandis que les gourmantché la désignent sous le nom de Kompienga. Dans les deux langues, ce nom signifie rivière blanche’, ce qui est sans doute une allusion aux alluvions que ses eaux charrient pendant la saison des pluies. Nous avons rendez-vous avec un conseiller coton à Comin-Yenga pour visiter des villages dans les départements de Ouargaye et de Comin-yanga. Nous empruntons donc la piste qui va de Fada à Ouargaye. Nous démarrons à sept heures. Il est déconseillé de parti plus tôt car l’insécurité est grande dans cette zone. Les coupeurs de route sont nombreux et ils opèrent surtout le soir et au petit matin. Bon, il est de notoriété publique qu’ils se postent pour attendre des cibles bien définies. Ils savent qu’elles transportent de grosses sommes d’argent parce qu’elles sont suivies depuis la banque ou le lieu de la transaction commerciale. Nous ne sommes donc pas des cibles potentielles mais le risque est d’être pris dans leur filet par hasard. Le trajet commence par un court tronçon goudronné à la sortie de la ville. Il dessert la résidence du Chef de l’Etat quand il est en déplacement sur Fada NGourma. Mais très vite nous retrouvons une piste en latérite. Elle n’est pas en mauvais état et nous avançons vite au sein d’une savane arbustive peu dense. Les affleurements de grès gris sombre sont nombreux. La pression humaine est forte et il n’y a que peu d’arbres. Quelques kapokiers qui commencent à fleurir émergent d’une savane essentiellement constituée d’arbustes épineux. En fait la savane fait souvent place à des paysages modelés par les pratiques agricoles. Le parc arboré est alors plus dense car les villageois ne coupent pas les nérés et les karités dont ils cueillent les fruits. Nous traversons des petits villages. L’habitat est constitué de cases construites en briques de banco, un mélange d’argile et de paille. Elles sont rondes avec un toit de paille ou rectangulaire et couverte de tôles ondulées. Des murs de terre relient les cases entre elles et délimitent ainsi une concession fermée. Des femmes sont en train de battre ce qui me semble être des tiges de sésame. Les greniers sont pleins d’épis de sorgho. Nous croisons un premier semi-remorque chargé de coton et nous nous arrêtons pour le laisser passer. Deux enfants qui menaient pâturer un maigre troupeaux de zébus nous dévisagent avec curiosité. J’en profite pour prendre des photos du petit village et de la mosquée noyée dans les arbres. Il nous faut une heure pour atteindre Comin Yenga où nous retrouvons Roger, le Conseiller Coton. En fait il nous attend sur le bord de la piste quelques kilomètres avant. Il nous emmène visiter un premier marché de coton. Il doit y avoir près de 200 tonnes de coton rassemblées là . Le coton est beau et plutôt bien trié. Des planteurs s’activent à peser, à remplir des bâches d’achat et à charger un autre camion. Mais de cela je vous parlerai plus en détail dans un autre article. Comin Yenga est le chef-lieu du département mais ce n’est qu’un gros village. La présence de l’administration booste sans doute un peu l’activité économique de la place. Le marché à l’air actif. On peut voir plusieurs maquis et il y a même, parait-il, un dancing c’est vous dire !!!! Peu après, la piste longe une mare au bord de laquelle des crocodiles sacrés se prélassent. Nous nous arrêtons pour les regarder. Des cochons fouillent le sol humide juste à côté peu conscients du danger. Nous allons encore visiter trois autres marchés de coton et un aussi un magasin dans lequel sont stocké une dizaine de sac de soja. Le magasin a été construit par le groupement des planteurs de coton. A notre arrivée, la véranda est occupée par un petit groupe de femmes en discussion avec une animatrice d’un projet de santé soutenu par la Coopération Allemande. Ce jour-là , il s’agissait d’une sensibilisation à la construction de latrines dans les concessions. Ce village est éclaté. Les concessions sont dispersées au milieu d’un paysage agricole très sec. Les arbres sont rares. Des neems ombragent les cours et les palmiers roniers se remarquent facilement dans les champs qui sont vides en cette période de l’année. Il ne subsiste que quelques résidus de culture tiges de sorgho ou de maïs et quelques graminées. Par contre, avouez, que le baobab à la sortie du village méritait bien la photo ; ou bien, c’est comment ? A 11 h 30, nous déposons Roger à Ouargaye un gros bourg au milieu de la brousse. C’est quand même le chef-lieu de la province !! A partir de là nous partons seuls. Ni Salia, ni Arthur et encore moins moi, nous ne connaissons ce trajet. Au début, pas de souci car nous roulons sur la RN 17. Cette piste est peu fréquentée mais elle part plein sud vers la frontière avec le Togo. Nous traversons de jolis paysages de savane relativement dense, visiblement plus arrosée par les pluies. Le tracé de la vielle piste de l’époque coloniale est encore visible car il est marqué par les caïlcédrats plantés par les chefs de cantons et autres administrateurs. C’est au village de Soucoubi que nous pénétrons vraiment en terra incognita’. L’un de mes objectifs était justement de reconnaître ce tronçon qui passe au Sud de la retenue du barrage de Kompienga et qui permet de relier ces villages à notre usine d’égrenage en longeant la frontière. On m’a tellement rabâché les oreilles avec cette piste depuis mon arrivée. C’est une route officielle mais il ne doit y avoir que les camions qui transportent le coton qui l’empruntent et la SOCOMA doit chaque année financer des travaux pour aménager les points les plus difficiles pour les camions. C’est aussi l’occasion de voir de beaux champs de coton, bien développés et en cours de récolte. Deux collines de grès avec des gros blocs en équilibre instables surgissent du voile de poussière qui enveloppe tout le Burkina depuis une semaine. C’est le signe que nous approchons de Kompienga et de sa chaine de collines. Nous croisons d’ailleurs deux des camions poly-bennes de la société en partance pour charger du coton sur les marchés d’achat. A chaque fois nous nous arrêterons pour saluer les chauffeurs qui sont surpris et contents de nous rencontrer dans un tel endroit. A 13 h 30, nous retrouvons enfin le goudron de la route nationale juste avant le poste frontière. Finalement cette piste dans le sud du Koulpelogo n’est pas si terrible à faire. On file sur Pama pour déjeuner aux jardins du maire de Pama’. J’arrive à faire assoir Salia à notre table. C’est un petit exploit car le respect des hiérarchies est très marqué au Burkina et chauffeurs et agents de terrain ne mangent pas avec les chefs sauf en des occasions bien particulières et très protocolaires !!! Il est tard et nous avalons rapidement la macédoine de légume et le plat de capitaine que le chef d’usine a heureusement commandé à l’avance pour nous. On le retrouve quelques instants plus tard sur le site de l’usine d’égrenage. Elle est correctement alimentée et des camions sont en attente de déchargement devant la porte. Mais nous portons la poisse à Jérôme et les machines s’arrêtent juste à notre entrée dans le bâtiment ! Panne du programme des automates. On le ne verra plus vraiment car pendant tout le temps de de notre visite il est au téléphone avec Paris pour se dépanner. Et nous ne pouvons pas vraiment attendre. La journée est déjà bien avancée et il faut arriver à Fada avant la tombée de la nuit … toujours pour éviter les fameux coupeurs de route. Nous repartons donc pour Fada à 16 heures 30…. Mais par la route goudronnée et directe cette fois ci. Il ne nous faudra pas plus d’une heure et demie pour rejoindre la capitale du Gourma. En guise de conclusion, je vous laisse admirer le chargement de ce minibus. Et ce n’est pas, de loin, le plus impressionnant ce que j’ai pu croiser sur les routes ici. On voit souvent des chèvres et des cochons perchés sur le toit au milieu des bagages des passagers, des poules attachées à la galerie pendent souvent sur les côtés du véhicule. Il y a toujours des motos et des bicyclettes car les passagers emmènent avec eux de quoi se déplacer à l’arrivée. Et par-dessus tout cela, l’apprenti allongé sur le bord du toit, une main vaguement agrippée à une barre et prêt à sauter au bas du véhicule pour ouvrir la porte aux passagers à chaque arrêt. Le pire ce sont les bus qui font la contrebande de carburant avec le Togo. Ils transportent des volumes importants dans des bidons et des futs mal arrimés sur le toit et ils roulent vite pour éviter les contrôles. M’en fout la mort’ !!! D’ailleurs, il n’y a pas un mois, l’un d’eux a quitté la route et il s’est immédiatement embrasé. Plusieurs passagers sont hélas morts.
le plus beau dans tout ça tournée