Majorquea deux langues officielles, l’espagnol et le catalan, donc Nadal parle très bien les deux langues. Son modèle dans le tennis est un autre tennisman espagnol, Carlos Moya, vainqueur de Roland Garros en 1998. Rafael Nadal. Er beendete bereits fünf Saisons (, 2013, 2017 und 2019) als Weltranglistenerster.
Lenahuatl est une langue du Mexique qui appartient à la famille linguistique uto-aztec (qui comprend aussi les langues pima-tarahumar et cora-huichol parlées au Mexique, et plusieurs langues d’Amérique du Nord comme le comanche, le hopi et le papago). Le nahuatl fut la langue des Aztèques, entre 1350 et la Conquête espagnole (1519-1521) et fut la langue amérindienne
21 Les langues du Venezuela C’est un pays très homogène au plan linguistique. En effet, 92 % des citoyens parlent l’espagnol (appelé généralement «castillan») comme langue maternelle. Seuls les autochtones, qu’on appelle presque toujours «indigènes» au Venezuela, parlent une langue maternelle qui n’est pas l’espagnol.
LEspagnol, la langue officielle de l'Argentine. L'espagnol est ainsi la langue officielle de 97 % des habitants. Elle est également enseignée comme langue maternelle à 91 % de la population. Depuis 1885, l'espagnol argentin parlé a son équivalent en langue des signes. Il permet ainsi aux personnes malentendantes de communiquer avec leurs
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C4ZpV. ¡ Hola a todos ! Vous voulez connaître les pays où on parle espagnol ? Vous êtes au bon endroit ! Chez ToutCOMMENT, nous allons vous lister tous les pays hispanophones du monde par continent et nous vous donnerons également leur que l'espagnol est la troisième langue la plus parlée au monde et compte un total d'environ 405 millions de locuteurs natifs. C'est énorme ! Mais en terme d'identité, le thème devient sensible et un petit peu plus discutable car si par exemple vous demandez à un Catalan ou à un Argentin si sa langue maternelle première est l'espagnol, il se pourrait bien qu'il vous réponde un clair et net "Non".Grâce à notre article Quels pays parlent espagnol - La liste complète ! découvrez où vous pourrez mettre à profit vos connaissances en espagnol ou bien vous lancer dans l'apprentissage de cette si belle langue. ¡Vamos a ver! Index Pays hispanophones et leur capitale Carte des pays hispanophones dans le monde Pays qui parle espagnol en Afrique Pays asiatique qui parle espagnol Pays hispanophones et leur capitale Dans notre article Quels pays parlent espagnol - La liste complète ! nous avons voulu vous apporter un maximum d'informations, c'est pourquoi nous vous proposons la liste des pays hispanophones et leur capitale Argentine - Buenos AiresBolivie - SucreChili - SantiagoColombie - BogotaCosta Rica - San JoséCuba - La HavaneÉquateur - QuitoEspagne - MadridUSA Nouveau-Mexique et Texas - WhashingtonGuatemala - GuatemalaGuinée équatoriale - MalaboHonduras - TegucigalpaMexique - MexicoNicaragua - ManaguaPanama - Panama CityParaguay - AsuncionPérou - LimaPorto Rico - San JuanRépublique Dominicaine - Saint-DomingueSalvador - San SalvadorUruguay - MontevideoVénézuela - CaracasPour plus d'informations sur les pays d'Amérique et leur capitale, n'hésitez pas à consulter cet article. Carte des pays hispanophones dans le monde Comme vous pouvez le remarquer, cette carte fournie par l'Académie de la Réunion n'inclut pas les USA pour la simple et bonne raison qu'elle met en évidence uniquement les pays dont l'espagnol est la langue maternelle total, on compte donc 19 pays où on parle espagnol en Amérique latine et centrale, 20 dans toute l'Amérique si on inclut les états américains du Texas et du Nouveau-Mexique, 1 en Afrique et 1 en Europe. On parle donc espagnol dans pas moins de 22 pays du monde !Voilà , vous savez maintenant quels sont les pays parlant espagnol dans le monde, que cette langue soit officielle ou co-officielle ! Image Pays qui parle espagnol en Afrique Il peut paraître étrange qu'il existe un pays parlant espagnol en Afrique, et pourtant c'est bien le cas de la Guinée équatoriale. En effet, cette partie de l'Afrique Centrale était très convoitée par les espagnols à l'époque de la colonisation, c'est pourquoi cette langue occidentale est devenue langue officielle de la Guinée équatoriale qui se retrouve donc désormais parmi les pays est également très important de rappeler qu'il existe deux villes en Afrique dans lesquelles les habitants parlent aussi espagnol. Il s'agit bien évidemment de Ceuta et Melilla, deux enclaves espagnoles situées sur la côte méditerranéenne du propos de l'Afrique, l'article Liste des pays d'Afrique et leur capitale pourrait peut-être vous intéresser. Pays asiatique qui parle espagnol Précédemment dans notre article Quels pays parlent espagnol - La liste complète !, nous avons cités les pays où on parle espagnol. Cependant, si vous vous demandez s'il y a un pays qui parle espagnol en Asie, sachez qu'il n'en existe pas. Néanmoins, aux Philippines, pays d'Asie du Sud-Est, on a longtemps parlé espagnol puisque ce pays fit partie de la couronne espagnole pendant trois siècles. C'est donc durant cette période que la langue dominante était l'espagnol. Mais, après une guerre hispano-américaine, l'Espagne céda cet archipel aux États-Unis, ce qui entraîna un déclin de l'espagnol et la montée de l'anglais comme langue officielle des voilà , désormais vous savez tout sur les pays parlant espagnol !L'article Liste des pays d'Asie et leur capitale pourrait également vous intéresser. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Quels pays parlent espagnol - La liste complète !, nous vous recommandons de consulter la catégorie Formation. Bibliographie
La population totale des 21 pays ayant l’espagnol pour langue officielle est de 475 millions d’habitants en 2019 + 11 millions d’habitants par rapport Ă 2016, ce qui reprĂ©sente le 5e espace linguistique au monde après ceux de l’anglais, du chinois, du hindi et du français, et devant ceux de l’arabe et du sont les pays qui parle espagnol?L’espagnol est la langue officielle ou co-officielle des pays suivants Argentine, Bolivie, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, RĂ©publique dominicaine, Equateur, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, PĂ©rou, Puerto Rico, Uruguay, Venezuela et sont les pays africains qui parlent espagnol?On compte en Afrique environ deux millions d’hispanophones. Ceux-ci sont concentrĂ©s dans les territoires espagnols ĂŽles Canaries, Ceuta, Melilla et les Plazas de soberanĂa, lieux de souverainetĂ© » en espagnol et en GuinĂ©e prĂ©senter l’espagnol au monde?L’espagnol est maintenant la langue maternelle d’environ 460 millions de personnes et est utilisĂ© par près de 540 millions de personnes, ce qui la hisse au quatrième rang mondial pour le nombre de locuteurs, derrière le chinois mandarin, l’anglais et le sont les pays qui parlent espagnol en Asie?Deux pays d’Asie ont reconnu leur culture latine et sont membres de l’Union latine le Timor oriental et les sont les pays au monde qui parle espagnol?Les pays hispanophones les plus linguistiquement homogènes sont les suivants l’Argentine 97%, Porto Rico 97%, le Chili 93%, le Salvador 92%, le Venezuela 92%, le Honduras 91%, Cuba 90%, le Costa Rica 90% et le Nicaragua 90%.Quels sont les pays qui parlent espagnol et leurs capitales?Pays hispanophones et leur capitaleArgentine – Buenos – – – Rica – San JosĂ©Cuba – La – – est la langue la plus parlĂ©e en Afrique?Quelles sont les langues les plus parlĂ©es en Afrique? 1. Swahili Le swahili, Ă©galement connu sous le nom de Kiswahili dans la langue maternelle, est une langue bantoue parlĂ©e par quelque 150 millions d’Africains dans la rĂ©gion des Grands Lacs africains en Afrique centrale et sont les pays africains qui parlent portugais?Les 6 pays africains appelĂ©s PALOP » acronyme portugais pour pays africains de langue officielle portugaise » sont l’Angola, le Cap-Vert, la GuinĂ©e-Bissau, la GuinĂ©e Ă©quatoriale, le Mozambique et SĂŁo dit-on que l’Espagne est si proche de l’Afrique?Car l’Espagne est le seul pays d’Europe Ă possĂ©der encore des territoires sur le continent africain. HĂ©ritages du protectorat franco-marocain 1912-1956, deux enclaves tout au nord du Maroc sont accrochĂ©es Ă des rochers dominant la MĂ©diterranĂ©e Ceuta et est l’importance de la langue espagnole dans le monde?L’espagnol est la deuxième langue la plus parlĂ©e au monde et la langue maternelle d’environ 7% de la population mondiale. L’espagnol est la langue officielle dans plus de 22 pays. L’espagnol est une des langues les plus utilisĂ©es dans le monde des affaires internationales et lors de rĂ©unions est la langue la plus proche de l’espagnol?L’italienLe chant des voyelles, et le roulement des ch », tch » et -r », la rendent tout simplement sublime. Les Français ont une chance incroyable c’est une des langues les plus faciles Ă apprendre pour eux ! L’italien est mĂŞme encore plus proche du français que l’espagnol !Pourquoi dit-on que l’espagnol est la langue du futur?Pourquoi les Ă©lèves choisissent l’espagnol Ă l’école? AV Parce que c’est la deuxième langue la plus parlĂ©e dans le monde. S’ils Ă©tudient le castillan c’est aussi parce qu’il est prĂ©sent sur le continent amĂ©ricain. Les Ă©tudiants pensent qu’après l’anglais c’est l’espagnol qui va leur ĂŞtre sont les pays qui parlent espagnol en AmĂ©rique latine?AmĂ©rique pays ne parle pas espagnol en AmĂ©rique latine?Il y a aussi plusieurs pays dont les langues officielles ne sont pas non plus l’espagnol – alors tenez-en compte. En effet, au Suriname on y parle nĂ©erlandais, anglais au Guyana ; et comme vous pourrez le deviner, français en Guyane SimilairesCet article vous a Ă©tĂ© utile ?OuiNon
L’espagnol, que les immigrants d’AmĂ©rique latine cherchaient autrefois Ă gommer, a de plus en plus pignon sur rue aux Etats-Unis, influençant mĂŞme mĂ©dias et sphères politiques. La langue de Cervantès, en passe de dĂ©trĂ´ner celle de Shakespeare au pays de l’Oncle Sam ? 52 988 755 personnes. C’est, selon le rapport de lInstitut Cervantès publiĂ© en 2015, le nombre d’individus d’origine hispanique aux Etats-Unis, citoyens ou immigrĂ©s. Soit possiblement plus de locuteurs hispanophones qu’en Espagne, qui en comptait 47 millions la mĂŞme annĂ©e. Et l’ascension de l’espagnol ne ferait que commencer toujours d’après les estimations de l’Institut, en 2050, les États-Unis sera le premier pays hispanophone au monde, avec 138 millions de locuteurs. Coiffant ainsi au poteau le Mexique, aujourd’hui en haut du podium avec 121 millions d’hispanophones environ. L’espagnol deviendra-t-il un jour la première langue du pays des gringos ? L’interrogation est lĂ©gitime, et n’est mĂŞme que le miroir de l’état actuel des Etats-Unis, devenus un immense et immuable laboratoire interculturel, et ce indĂ©pendamment du climat politique. Un contexte qui s’explique d’abord par l’histoire et la gĂ©olocalisation du pays. Depuis de nombreuses annĂ©es, le territoire est sujet Ă un flux migratoire massif depuis le Mexique. Preuve Ă©tant, la moitiĂ© des habitants du Nouveau-Mexique, l’un des États amĂ©ricains voisins de la frontière, parlent l’espagnol. NĂ©anmoins, ces donnĂ©es purement factuelles ne forment qu’un premier Ă©lĂ©ment d’explication. Seule une approche plus sociologique permet de mieux comprendre l’avènement de la culture et de la langue de Cervantès, particulièrement rĂ©silientes. MĂ©dias et politiques rentrent dans la danse En dĂ©posant leurs bagages aux Etats-Unis, les immigrants hispanophones et leurs enfants n’ont pas fait qu’apporter leur langue, mais tout un pan de leur culture, us et coutumes. Si bien que les arts le cinĂ©ma d’Alfonso CuarĂłn ou le reggaeton, entre autres et spĂ©cialitĂ©s principalement culinaires latines ont dĂ©sormais pignon sur rue. Devant pareil engouement, les mĂ©dias ont dĂ» s’adapter, dĂ©sireux de capter ce nouveau et puissant public. Les hispanophones des Etats-Unis disposent de trois rĂ©seaux tĂ©lĂ©visĂ©s et de trois cent cinquante journaux et magazines, Cosmopolitan et Miami Herald en espagnol inclus. On dĂ©nombre plus de trois cents radios Ă©mettant en espagnol, soit cinq fois plus qu’il y a vingt ans. Certaines de ces stations sont d’ailleurs les premières en termes de taux d’écoute dans des mĂ©tropoles comme Los Angeles ou San-Antonio. MĂŞme certaines hautes sphères politiques sont entrĂ©es dans la danse, poids lourd du vote latino oblige. TĂ©moin, ce discours entièrement en espagnol prononcĂ© par le SĂ©nateur dĂ©mocrate Tim Kaine en 2013, afin de dĂ©fendre une rĂ©forme historique de la loi sur l’immigration. Aujourd’hui, mĂŞme les Etatsuniens qui n’ont absolument aucun lien de parentĂ©, proche ou Ă©loignĂ©, avec la culture hispanique s’attèlent Ă apprendre la langue On peut s’intĂ©resser Ă l’espagnol pour de nombreuses raisons, mĂŞme quand on n’a pas un hĂ©ritage familial hispanique ou latinoÂ-amĂ©ricain, explique James Cohen, auteur de Spanglish America les enjeux de la latinisation des États-Unis. C’est une langue importante Ă l’échelle mondiale avec ses quelques 500 millions de locuteurs. C’est aussi une grande langue d’expression littĂ©raire et musicale depuis des siècles, qui monte’ aux Etats-Unis, qu’on le veuille ou non. Quand on habite un Etat oĂą les immigrĂ©s latino-amĂ©ricains sont nombreux, l’espagnol peut ĂŞtre fort utile. » MontĂ©e hispanophobe Fort utile, au point de faire tomber l’anglais de son piĂ©destal ? C’est du moins ce que craignent certains Etats qui, peu enclins Ă cĂ©lĂ©brer l’avènement de l’espagnol, ont pris des mesures radicales plus de vingt d’entres eux ont promulguĂ© des lois qui font de l’anglais la langue officielle. Le plus illustre ambassadeur » de l’action hispanophobe Ă©tant sans contestation possible l’actuel prĂ©sident Donald Trump. A-t-on vraiment besoin de rappeler que le milliardaire a remportĂ© les Ă©lections en promettant Ă l’envi la construction d’un mur frontalier avec le Mexique ? Sans oublier la pression instaurĂ©e pour de nouvelles limites sur l’immigration lĂ©gale qui exigerait que les demandeurs parlent anglais pour obtenir leurs cartes de sĂ©jour en rĂ©sidence lĂ©gale. Bien qu’il ait peu de convictions personnelles enracinĂ©es, Trump a fait de l’ethnonationalisme blanc un thème de mobilisation de sa base’. Les Ă©vĂ©nements de Charlottesville le 12 aoĂ»t dernier ont montrĂ© Ă ceux qui avaient refusĂ© de le voir plus tĂ´t que ce prĂ©sident est un autoritaire qui utilise les mouvements racistes pour stimuler la polarisation politique, dans un pays dĂ©jĂ très divisĂ©, rappelle l’expert. Depuis son entrĂ©e en campagne en juin 2015, les Mexicains et les Musulmans sont les boucs Ă©missaires prĂ©fĂ©rĂ©s, mais pas les seuls… » L’anglais met le Holà » Ces peurs » sont-elles vraiment justifiĂ©es ? En effet, si la population latino-amĂ©ricaine augmente toujours, nombre d’entre eux s’expriment couramment en anglais, dĂ©voile le site Quartz. L’usage de leur langue natale dans la vie quotidienne tend mĂŞme Ă diminuer. Seulement un tiers des Latinos aux Etats-Unis sont des immigrĂ©s et beaucoup de Latinos nĂ©s aux Etats-Unis ne parlent pas l’espagnol, pas très couramment, et n’apprennent que très rarement Ă l’écrire. » nuance ainsi James Cohen. Spanglish », l’impossible alternative NĂ©anmoins, certains pensent avoir peut-ĂŞtre trouvĂ© une solution afin de construire un havre de paix rĂ©conciliant hispanophone et anglophone l’officialisation du spanglish ». Soit une langue créée de toute pièce Ă partir de l’anglais english » et l’espagnol spanish », et particulièrement exposĂ©e avec la sĂ©rie Netflix Narcos ou par des artistes pop comme Ricky Martin, Enrique Iglesias ou encore Shakira. De quoi mettre tout le monde enfin d’accord ? Pas vraiment il n’existe pas une façon de parler le spanglish mais, au contraire, une pluralitĂ©. Si certaines expressions reviennent d’une rĂ©gion Ă une autre, on trouve des d’importantes variations entre le spanglish parlĂ© Ă New York, Miami, au Texas ou en Californie. Quelques professeurs ont imaginĂ©, pour s’amuser, que le spanglish pourrait se cristalliser en langue Ă part entière. Mais c’est impossible il n’y a pas une forme unique de spanglish, mais plusieurs, selon les rĂ©gions, les milieux sociaux et les mĂ©tiers oĂą on le pratique, analyse James Cohen. Les chercheurs peuvent essayer d’enregistrer les expressions du spanglish mais personne ne va s’amuser Ă codifier tout cela en langue. » Autrement dit, malgrĂ© l’ascension constante de l’espagnol outre-Atlantique, la langue de Shakespeare a encore de beaux jours devant elle. MĂŞme si celle de Cervantès ne sera jamais bien loin, au grand dam de Donald Trump et autres hispanophobes. Il est difficile d’imaginer les Etats-Unis dĂ©sormais sans sa composante hispanophone, conclue notre spĂ©cialiste. Et tant mieux ! La politique de rĂ©homogĂ©nĂ©isation culturelle et linguistique de l’espace national imaginĂ© par certains conseillers de Trump est un fantasme qui ne se rĂ©alisera pas. »
Aujourd’hui, au Mexique, de toutes les langues parlées dans le pays, la langue officielle de facto reste l’espagnol mexicain car il n’y a pas réellement de langue officielle. Il existe de nos jours bien des variantes de vocabulaire. Le 21 février était le jour international des langues natives, l’occasion de vous parler de la richesse linguistique du Mexique. Quelques chiffres et données Toujours un peu ennuyeux, ils aident tout de même à la compréhension. Le saviez-vous Dans le monde il se parle 7700 langues ; le Mexique est le dixième pays au monde où il se parle le plus de langues originelles. 7,3 millions de mexicains parlent une langue indigène. Le Mexique est un pays reconnu du monde entier, en raison de sa culture riche et diversifiée. Ainsi, sur les 112 millions de Mexicains, 10% sont des indigènes appartenant à plus de cinquante groupes ethniques ; ils pratiquent leurs propres langues, complètement différentes les unes des autres. Il existe 11 familles linguistiques, desquelles se détachent 68 langues indigènes, avec 364 variantes. Des 2457 municipalités que compte le pays, 494 sont indigènes, se qui signifie qu’ils conservent leurs usages et leurs coutumes. Les langues en voie d’extinction Les langues nationales avec le plus grand risque de disparition sont Awakateko dans l’Etat de Campeche, Ayapaneco Tabasco, Kaqchikel Campeche, Teko Chiapas et Oluteko dans l’Etat de Veracruz. La disparition des langues indigènes n’est pas un problème propre au Mexique, c’est un phénomène qui touche le monde entier. Les langues maternelles ne sont plus enseignées aux nouvelles générations et cessent peu à peu d’être utilisées. Les grandes concentrations de langues indigènes Les états de Chiapas, Oaxaca, Veracruz, Puebla, Yucatan et Guerrero concentrent les 68% de personnes parlant des langues indigènes. Oaxaca est l’Etat du Mexique où il se parle le plus de langues originales ; en effet, 32 de chaque 100 habitants parlent couramment une langue indigène. Les langues indigènes les plus parlées au Mexique Les langues indigènes les plus pratiquées au Mexique sont le Nahuatl, le Chol, le Totonaca, le Mazateco, le Mixteco, le Zapotec, l’Otomi, le Tzotzil, le Tzeltal et le Maya. Au final ce sont 10% de la population mexicaine qui pratiquent quotidiennement ces langues indigènes. Le saviez-vous Pour qualifier certaines ethnies, le terme indien est très désobligeant au Mexique, en effet, l’indien serait l’habitant d’un tout autre continent, mais surement pas celui du continent américain ; Et tout cela par le fait du hasard de l’histoire, les indigènes du continent américain ont été appelés indiens à cause de l’ignorance d’un certain explorateur nommé Christophe Colomb pensant débarquer aux Indes… Le saviez-vous encore A contrario le terme indigène, ici au Mexique, n’est pas du tout péjoratif, il relève de l’identité des personnes parlant et vivant des coutumes et des usages d’un autre temps. Laissés à l’écart par notre société et donc matériellement pauvre, ils sont tout de même incroyablement riches et orgueilleux d’avoir pu conserver leur identité. Il se pratique aussi certaines langues étrangères L’anglais se parle aussi dans certains lieux publics de grandes villes, il n’est tout de même pas généralisé. Le français est parlé dans la haute société mexicaine du fait du rapprochement historique entre la France et le Mexique ; très tendance !
Population 108 700 891 habitants 2007. Langue officielle Espagnol. Langue parlĂ©e Sous l´influence des langues indiennes, l´espagnol du Mexique s´est enrichi de nombreux mexicanismes ». On compte Ă©galement 56 langues indiennes, qui n’ont pas de statut officiel. La principale est le nahuatl, ancienne langue des Aztèques, utilisĂ©e dans le centre du pays. Le maya est parlĂ© dans le Chiapas et dans le Yucatan, alors que le zapotèque l´est dans les Etats de Oaxaca et de Veracruz. Peuple Issue de la colonisation espagnole, la sociĂ©tĂ© mexicaine contemporaine se partage entre mĂ©tis mestizos et populations indigènes d´origine indienne. Les mĂ©tis reprĂ©sentent 60% de la population totale, contre 30% pour les indigènes. Ces derniers sont divisĂ©s en une cinquantaine de communautĂ©s parlant chacune sa propre langue. Souvent très pauvres, les indiens accomplissent de longs voyages vers les bassins d´emplois. Après avoir gagnĂ© un peu d´argent, ils rejoignent gĂ©nĂ©ralement leur communautĂ© d´origine. Religion Si la domination absolue du catholicisme rĂ©gresse peu Ă peu, celui-ci est encore la religion de 85% des Mexicains. Cependant, des organisations comme les TĂ©moins de Jehovah, les adventistes, les mormons ou les cristianos sĂ©duisent de plus en plus. Le Mexique compte Ă©galement 10% de protestants classiques » et 5% de juifs. Les croyances indigènes n´ont pas pour autant disparu du paysage religieux. Elles se sont souvent intĂ©grĂ©es aux pratiques catholiques. Le plus fort symbole de cette fusion est le culte que vouent tous les Mexicains Ă la Vierge de Guadalupe, dont on peut dire qu´elle reprĂ©sente, Ă elle seule, la religion nationale. Ce culte cĂ©lèbre l´apparition de la Vierge Marie Ă un jeune Indien, Juan Diego, peu de temps après la conquĂŞte espagnole. Apparition d´autant plus frappante qu´elle eut lieu sur le mont Tepeyac, oĂą les Aztèques avaient construit un temple dĂ©diĂ© Ă Tonatzin, la mère des dieux ». Une chapelle, puis une basilique furent Ă©difiĂ©es Ă cet endroit, qui devint rapidement un pèlerinage majeur. En 2002, le pape Jean-Paul II a canonisĂ© Juan Diego, qui est ainsi devenu le premier saint indien du calendrier catholique. FĂŞte Nationale 15 et 16 septembre FĂŞte de l'IndĂ©pendance. A 23 heures, sur la place centrale de toutes les villes, le maire crie trois fois Viva Mexico ! ». Cette cĂ©rĂ©monie s´appelle El Grito le cri et cĂ©lèbre le dĂ©but du soulèvement contre l´Espagne dĂ©clenchĂ© par le curĂ© Miguel Hidalgo en 1810. A Mexico, ce cri est lancĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique. Calendrier des FĂŞtes 1er janvier Jour de l’an. 5 fĂ©vrier commĂ©moration des constitutions de 1857 et de 1917. 24 fĂ©vrier fĂŞte du Drapeau. 21 mars commĂ©moration de la naissance du prĂ©sident Benito Juarez 1806. Fin mars - dĂ©but avril Semaine Sainte Semana Santa. Le jeudi et le vendredi saints sont fĂ©riĂ©s. C´est la plus grande fĂŞte au Mexique. 1er mai fĂŞte du Travail. 5 mai commĂ©moration de la bataille de Puebla. 2e quinzaine de juillet fĂŞte de la Guelaguetza Ă Oaxaca. 15 et 16 septembre fĂŞte nationale. 12 octobre jour de la Race Dia de la raza. C´est la commĂ©moration de la dĂ©couverte de l'AmĂ©rique et du mĂ©tissage des peuples. 1er et 2 novembre Toussaint et jour des Morts Dia de los muertos. C´est sans doute la plus Ă©trange des fĂŞtes mexicaines. Des crânes en sucre, des squelettes et des cercueils miniatures sont vendus partout. Il y a des processions vers les cimetières oĂą, sur les pierres tombales nettoyĂ©es et superbement dĂ©corĂ©es, la famille et les amis du dĂ©funt mangent, boivent et chantent toute la nuit. 20 novembre jour de la RĂ©volution de 1910. 12 dĂ©cembre fĂŞte de la Vierge de Guadalupe. 25 dĂ©cembre NoĂ«l. Histoire Première grande civilisation mexicaine, les Olmèques naissent avec la culture du maĂŻs vers -1200. Ils rendaient un culte au jaguar et ont laissĂ© d’impressionnantes tĂŞtes sculptĂ©es. Puis viennent, au cours du premier millĂ©naire de notre ère, Teotihuacan rĂ©gion de Mexico, les Zapotèques Oaxaca et les Mayas sud du Mexique. Aux premiers, on doit le culte du serpent Ă plumes, Quetzalcoatl ; les Zapotèques ont laissĂ© d’importants vestiges Ă Monte Alban. Les Mayas, quant Ă eux, ont construit des centaines de citĂ©s-Etats, dont les plus importantes furent Chichen Itza, Uxmal, Palenque, Bonampak et Tikal actuel Guatemala. Ils adoraient eux aussi le serpent Ă plumes appelĂ© Kukulcan ; le clergĂ© dĂ©tenait le pouvoir et sacrifiait aux dieux. Grand bâtisseurs ignorant la clĂ© de voute et bons agriculteurs ignorant la roue et le fer. Les Espagnols ont, malheureusement, dĂ©truit leurs livres. Ils avaient conçu le zĂ©ro et dĂ©veloppĂ© mathĂ©matiques et astronomie. Un peu chancelants au Xe siècle, l’arrivĂ©e des Toltèques, qui apportaient le fer et l’orfèvrerie, leur rendit de la vigueur pour deux siècles. Chichen Itza tĂ©moigne encore de l’apport toltèque. En 1325, des gens du nord, les Aztèques, viennent sur l’Altiplano et fondent Tenochtitlan dans la vallĂ©e de l’Anahuac. Ces chasseurs devenus militaires ne prennent pas de gants pour Ă©tendre leur domination ; Hiutzilopochtli, dieu du soleil et de la guerre, rĂ©clame du sang humain les peuples soumis fournissent aux libations. Mais ces brutaux sont Ă©galement des administrateurs prĂ©cis et des ingĂ©nieurs ingĂ©nieux ; ce dont tĂ©moigne leur capitale, qui comptera 300 000 habitants Ă l’arrivĂ©e des Espagnols. L’organisation sociale, politique et religieuse de l’Empire est complexe et serrĂ©e ; elle en assure un contrĂ´le efficace. Lorsque les conquistadores dĂ©barquent, la maison est bien tenue. En 1519, donc, Hernan CortĂ©s 1485-1547 prend pied et fonde la Villa Rica de la Vera Cruz Veracruz. Il parvient ensuite sans encombre Ă Tenochtitlan, oĂą il s’installe avec la bĂ©nĂ©diction de l’empereur Moctezuma II 1480-1520. Mais on n’est pas en pays conquis et la brutalitĂ© et l’aviditĂ© des conquistadores dresse contre eux les Aztèques. Dans la nuit du 29 au 30 juin 1520, les Espagnols, chargĂ©s d’or, tentent de fuir la ville ; une partie d’entre eux y parvient au prix de lourdes pertes c’est la Noche triste. Cortès, mettant Ă profit l’esprit de revanche des populations indigènes soumises Ă l’Empire, reprendra Tenochtitlan l’annĂ©e suivante et rasera la citĂ©. Sur ses ruines, on Ă©difiera Mexico. En 1535, le pays devient une vice-royautĂ©, la Nouvelle-Espagne. La culture indienne est dĂ©truite elle trouvera en partie refuge dans le catholicisme, qu’elle investira Ă son profit. Massacres, mauvais traitements, maladies, 70% des indiens disparaissent pendant les dĂ©cennies suivantes. Au dĂ©but du XIXe siècle, la sociĂ©tĂ© crĂ©ole est mĂ»re pour l’idĂ©e nationale. C’est un ecclĂ©siastique, Miguel Hidalgo y Costilla, qui lance un premier mouvement en ce sens le 15 septembre 1810. Vite rĂ©primĂ©. Mais tout aussi vite suivi d’effets en 1821, l’indĂ©pendance est accordĂ©e. L’Empire est proclamĂ© en 1822, puis aboli au profit de la RĂ©publique en 1824. Gros temps pour le gĂ©nĂ©ral Santa Anna 1794-1876, qui s’est emparĂ© du gouvernail d’un pays toujours au bord de la guerre civile. En 1848, les Etats-Unis ont annexĂ© le Texas, le Nouveau-Mexique et la Californie. Lorsque Benito Juarez, alors prĂ©sident, dĂ©cide de suspendre le paiement de la dette extĂ©rieure, il dĂ©clenche l’ire des Espagnols, des Anglais et des Français. Qui dĂ©barquent des troupes. NapolĂ©on III se lance alors dans une aventure piteuse, dont le malheureux archiduc Maximilien d’Autriche paiera les pots cassĂ©s et oĂą la lĂ©gion Ă©trangère trouvera une lĂ©gende Camerone. Le Mexique cĂ©lèbre toujours la victoire de Puebla sur les Français 5 mai 1862. De 1876 Ă 1911, la dictature de Porfirio Diaz 1830-1915 conjugue dĂ©veloppement et inĂ©galitĂ©s croissantes. Ces dernières emporteront le rĂ©gime et seront la source de dix ans de guerre civile, oĂą s’illustreront, en particulier, Emiliano Zapata et Pancho Villa. Les annĂ©es vingt sont houleuses. A partir de 1934, cependant, Lazaro Cardenas, appliquant le programme du Parti National RĂ©volutionnaire PNR, futur PRI - Parti RĂ©volutionnaire Institutionnel, mène Ă bien la rĂ©forme agraire et nationalise l’exploitation pĂ©trolière. La sociĂ©tĂ© est stabilisĂ©e et l’économie relancĂ©e. Le Mexique entre dans la Seconde Guerre mondiale au cĂ´tĂ© des Etats-Unis. Il devient membre de l’ONU en 1945. L’essor Ă©conomique de l’après-guerre est brutalement remis en cause par le choc pĂ©trolier de 1973. Le pays entre en rĂ©cession ; mais la dĂ©couverte d’importants gisements d’hydrocarbures, en 1976, permet d’envisager la relance et d’engager de profondes rĂ©formes sociales. Suivent, jusqu’en 1994, douze ans de rigueur et de privatisations, qui se terminent par une grave crise Ă©conomique le peso perd 50% de sa valeur. Cette annĂ©e-lĂ , cependant, le Mexique rejoint les USA et le Canada dans l’Alena marchĂ© de libre-Ă©change nord-amĂ©ricain. Apparait alors, au Chiapas, l’ArmĂ©e de libĂ©ration nationale zapatiste ou EZLN, pour Ejercito zapatista de liberacion nacional, dirigĂ©e par le Subcomandante Marcos, qui porte les revendications culturelles et sociales des indiens. Alors que l’aide amĂ©ricaine administration Clinton contribue Ă la remise en route de l’économie, le conflit du Chiapas se durcit. Des accords sont signĂ©s. Les accords sont violĂ©s. En 2000, le dĂ©mocrate chrĂ©tien Vicente Fox met fin Ă 71 ans de pouvoir PRI. Le nouveau prĂ©sident s’engage Ă rĂ©former l’Etat, Ă combattre la corruption et Ă favoriser la croissance, afin de lutter efficacement contre le chĂ´mage, la pauvretĂ© et la violence… Politique RĂ©publique fĂ©dĂ©rale. Pouvoir exĂ©cutif le prĂ©sident est Ă©lu tous les 6 ans au suffrage universel non rééligible. Le prĂ©sident de la rĂ©publique est Ă la fois le chef de l´Etat et le chef du gouvernement. Celui-ci est nommĂ© par le prĂ©sident. Pouvoir lĂ©gislatif le Parlement est composĂ© de 2 chambres, le SĂ©nat 128 sĂ©nateurs, Ă©lus pour 6 ans au suffrage universel et la Chambre des dĂ©putĂ©s 500 membres, Ă©lus pour 3 ans au suffrage universel. CĂ©lĂ©britĂ© L´une des grandes figures de la vie culturelle mexicaine est le poète et essayiste Octavio Paz, prix Nobel de littĂ©rature en 1990. On citera Ă©galement Carlos Fuentes nĂ© en 1928 et Juan Rulfo Juan Nepomuceno Carlos Perez Rulfo Vizcaino, 1917-1986. Ces auteurs contemporains ne doivent pas Ă©clipser les grands Ă©crivains du dĂ©but du XXe siècle que furent Mariano Azuela 1873-1952, MartĂn Luis Guzmán 1887-1976 et Alfonso Reyes 1889-1951, considĂ©rĂ© comme le Montaigne » de l´AmĂ©rique Latine. Leurs Ĺ“uvres, liĂ©es Ă la RĂ©volution de 1910, donnèrent son vĂ©ritable essor Ă la littĂ©rature mexicaine. Avec ses fresques politiques, Diego Rivera 1886-1957 est la figure emblĂ©matique du muralisme, dont les autres grands reprĂ©sentants sont JosĂ© Clemente Orozco 1883-1949 et David Alfaro Siqueiros 1896-1974. Egalement populaire et engagĂ©e et peintre, Frida Kahlo 1907-1954 fut l´épouse de Diego Rivera. Dans le domaine politique, il faut parler de Miguel Hidalgo 1753-1811, qui lança le premier appel au soulèvement national. Autre grande figure, Benito Juárez 1806-1872 est, Ă ce jour, le seul prĂ©sident de la RĂ©publique d´origine indienne. On aura garde d’oublier Emiliano Zapata 1883-1919 et Pancho Villa 1878-1923, qui furent les gĂ©nĂ©raux lĂ©gendaires de la RĂ©volution de 1910 ; l´un et l´autre assassinĂ©s. HĂ©ros des paysans », Zapata est toujours le symbole de la lutte des petits fermiers, incarnĂ©e aujourd´hui par le Subcomandante Marcos Raphael Sebastian Guillen Vicente, nĂ© en 1957. Et puis, pour le plaisir, mentionnons Dolores del Rio 1905-1983, qui pouvait tout jouer avec dignitĂ© des vamps annĂ©es 30 aux mères-courage cheyennes chez John Ford et qui fut immensĂ©ment belle et populaire. Savoir-vivre Le pourboire est laissĂ© Ă votre apprĂ©ciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetĂ©es par notre intermĂ©diaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. NĂ©anmoins, il est d´usage dans la quasi-totalitĂ© des pays du monde de donner un pourboire lorsque l´on a Ă©tĂ© satisfait du service. Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, 2 Ă 3 euros par jour et par personne. 6 Ă 8 euros pour les guides. Au restaurant, 10 Ă 15% du montant de l’addition sont dans la norme. A l’hĂ´tel, 1,5 euro par nuit pour le personnel idem pour un transfert de bagages. En ce qui concerne le personnel local porteurs, serveurs… le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu les prix d´une bière ou d´un thĂ©, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant. Un point de repère au Mexique, un guide francophone touche dans les 130 dollars US par jour de travail. Si le cas se prĂ©sente, on Ă©vitera en revanche d'encourager la mendicitĂ©, notamment celle des enfants, en faisant des distributions sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matĂ©riel scolaire, des vĂŞtements ou des mĂ©dicaments, il est prĂ©fĂ©rable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bĂ©nĂ©ficier les plus dĂ©munis. Au restaurant, on ne sera ni surpris, ni heurtĂ©, par l´extrĂŞme rapiditĂ© du service au Mexique, c´est un critère de qualitĂ©. Soyez indulgents Ă l’égard de certaines attitudes Ă caractère machiste. Le machismo est profondĂ©ment inscrit dans la mentalitĂ© mexicaine. Qu´il s´agisse de boire, de dĂ©fier les taureaux ou les chevaux sauvages dans les rodĂ©os charreadas, qu’il s’agisse encore de l´importance de la tauromachie, l´homme mexicain manifeste son orgueil d´être un homme. Les Mexicains adorent bavarder. C´est ce qu´on appelle la platica, la conversation. Mais on Ă©vitera les sujets polĂ©miques on s´abstiendra, en particulier, de critiquer le gouvernement. Rien ne sert de s´énerver. En cas de problème, on optera toujours pour la gentillesse, la courtoisie et le calme. Le Mexique n´est pas le pays de l´exactitude. Les horaires y sont souvent approximatifs et on est rarement Ă l´heure Ă un rendez-vous. Films et photographies sur les sites archĂ©ologiques, les trĂ©pieds sont interdits et l’utilisation d’un camĂ©scope est soumise au règlement d’une taxe d’environ 4 euros. Pour les camĂ©ras professionnelles, il faudra avoir obtenu une autorisation spĂ©ciale un acquittĂ© les droits affĂ©rents. Pour plus d’informations, se reporter au site Achat La richesse, la diversitĂ©, la crĂ©ativitĂ© de l´artisanat mexicain sont immenses et surprenantes. C´est sur les marchĂ©s que l´on s´en rendra compte. N´hĂ©sitez pas Ă faire vos achats sur les petits marchĂ©s locaux vous ne retrouverez pas forcĂ©ment les mĂŞmes objets en ville. Important on ne marchande pas au Mexique. Indiquez simplement que vous n´êtes pas amĂ©ricain et les vendeurs baisseront eux-mĂŞmes un peu leur prix. Voici quelques articles phares, avec leurs lieux de production et de vente. Les poteries tradition ancestrale du Mexique, elles relèvent d´un travail très soignĂ©, utilisant souvent des techniques originales. On les trouve Ă Oaxaca, Puebla, Tonalá, Tlaquepaque, Guadalajara. Tissus et vanneries cette autre tradition mexicaine fournit des vĂŞtements, des foulards, des couvertures, mais aussi des paniers et des tapis de roseau. Ce sont les spĂ©cialitĂ©s de Jocotepec, Pátzcuaro, MĂ©rida, Veracruz, Oaxaca et du Chiapas. Les cĂ©ramiques outre les cĂ©lèbres talaveras de Puebla cĂ©ramiques de couleur, dont le procĂ©dĂ© de fabrication n´a pas changĂ© depuis 200 ans et qui rappellent les azulejos, on trouvera de beaux modèles Ă Oaxaca, Guadalajara, Tonalá et Ă San Cristobal de las Casas. Le cuir des bottes aux sacs Ă main, en passant par les ceintures, de nombreux articles de bonne qualitĂ© sont proposĂ©s Ă des prix intĂ©ressants, en particulier Ă Guadalajara, LeĂłn et Monterrey. L´argent le Mexique est le premier producteur d´argent au monde, son orfèvrerie est Ă l’avenant. La capitale en est Taxco, mais on trouvera aussi de l´argenterie Ă Tlaquepaque, Mexico, Zacatecas et Guanajuato. Le titre lĂ©gal est de 92,5% authentifiĂ©e par le poinçon 925 ». Le cuivre les plus belles pièces sont Ă Pátzcuaro et Ă Santa Clara del Cobre. Le bois le travail du bois est très variĂ©. Sculptures polychromes, masques, meubles, guitares sont de bonne facture. On les trouvera principalement Ă Oaxaca, San Miguel de Allende, Guadalajara, Uruapan, Michoacán et Ă Colima. Evoquons encore les hamacs, les abrelijes crĂ©atures imaginaires en figurines, issues des contes du sud du Mexique et rĂ©alisĂ©es en papier mâchĂ© ou en bois, Ă Mexico et Ă Oaxaca et les cĂ©lèbres arbres de vie, árboles de la vida, qui ressemblent Ă des chandeliers en cĂ©ramique, couverts de figures d’argile on en trouvera Ă Acatlán, Ă Izucar de Matamoros et Ă Metepec. Si la cuisine mexicaine connaĂ®t de nombreuses variantes rĂ©gionales, sa base reste cependant la tortilla. C´est une galette de maĂŻs, qui peut ĂŞtre servie comme accompagnement, mais entre aussi dans la rĂ©alisation des plats. Selon la garniture choisie, la tortilla devient le taco, l´enchilada ou la quesadilla. Ces plats incontournables sont toujours flanquĂ©s de l´autre spĂ©cialitĂ© nationale, le guacamole, purĂ©e froide d´oignon et d´avocat, qui accompagne aussi les viandes. Parmi les prĂ©parations traditionnelles, on n´omettra pas les soupes. Il en existe une multitude et, gĂ©nĂ©ralement, un repas mexicain commence par lĂ . Rappelons que le monde entier est redevable au Mexique de l´utilisation des haricots, du maĂŻs, de la courge, de la tomate, du chocolat, de l'avocat, de la papaye, de la goyave, de la vanille, de dizaines d'Ă©pices et des piments forts, le chile. On profitera Ă©galement de son sĂ©jour pour dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir la grande variĂ©tĂ© des fruits tropicaux. Des connus ananas, bananes, papaye, mangue, goyave, grenade... aux rares la mamey, le chico zapote sapotille, la chirimoya pomme cannelle ou la tuna fruit du figuier de barbarie. Boisson Très important l´eau du robinet n´est pas potable ! MĂŞme les Mexicains Ă©vitent de la boire. On consommera donc de l´eau minĂ©rale en bouteille capsulĂ©e agua sola pour l´eau plate et agua mineral pour l´eau gazeuse. La boisson nationale est, bien sĂ»r, la tequila. Elle est extraite d´un cactus, l´agave, dont on tire un jus que l’on distille une fois fermentĂ©. Il en existe au moins cinq cent marques, desquelles on peut extraire la Don Julio, la Cazadores et la Tres Generaciones. Dans la rĂ©gion d’Oaxaca, la tequila est dĂ©trĂ´nĂ©e par le mezcal, alcool fort issu d´un autre cactus, le maguey. Parmi les alcools de cactus, il faut encore citer le pulque, qui existait dĂ©jĂ Ă l´époque des Aztèques. La seconde boisson nationale est la bière. Si la Sol et la Corona sont dĂ©sormais connues du monde entier, il en existe bien d’autres. Le Mexique produit du vin en Basse-Californie et dans l’Hidalgo. Enfin, n´oublions pas les cocktails. Ils offrent bien des alternatives aux sempiternelles piña colada et margarita ! Les Mexicains ne boivent pas que de l’alcool. Les sodas, ou refrescos, contribuent vaillamment Ă faire de l’obĂ©sitĂ© un vĂ©ritable problème de santĂ© publique. On pourra leur prĂ©fĂ©rer les jus de fruit, proposĂ©s un peu partout par les vendeurs ambulants. On ne mĂ©prisera pas la toute simple agua fresca, jus de fruit allongĂ© d´eau agua de limĂłn citronnade, agua de naranja orangeade, agua de piña Ă l´ananas, il en existe de toutes sortes et elles sont toutes dĂ©licieuses ! Par contre, le cafĂ© n´est pas du tout Ă la hauteur de ce qu´on pourrait attendre d´un pays producteur et, malgrĂ© l´apparition rĂ©cente de l’expresso, on aura tout intĂ©rĂŞt Ă sacrifier au cafĂ© soluble.
quel langue parle t on au mexique