Bienqu’il ait, dit-on, déjà paru avec succès sur divers théâtres d’Italie, il n’a pas encore en scène l’aplomb qui seul peut lui permettre de montrer toutes les ressources de son talent ; du moins l’avons-nous pensé en voyant un peu d’hésitation et de trouble dans son jeu et dans son chant à ce premier début. Peut-être sera-t-il plus sûr de sa mémoire et de son sang Mi7] Dans un am [Lam] phithéâtre Phithé [Re7] âtre, phithéâtre, phithé [Sol] âtre [Re7] Tsouin, [Sol] tsouin! Y'avait un macchabée (Ter) Macchabée (Ter) Tsouin, tsouin Qui sentait fort des pieds (Ter) Fort des pieds (Ter) Tsouin, tsouin Ce macchabée disait (Ter) Il disait (Ter) Tsouin, tsouin Ce macchabée gueulait (Ter) Il gueulait (Ter) Yavait-il un amphithéâtre dans les Arènes de Nîmes ? L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) qui vient de mener des fouilles au s Yavait un macchabée (ter) Accablé, un flippé, un speedé tsoin tsoin. Pompons la merde, pompons la gaiment. Et envoyons au bain ceux qui sont pas des frères. Pompons la merde, pompons la gaiment. Envoyons sur les roses ceux qui sont pas contents. O muse prète-moi ta lyre. Qu'afin en vers je puisse dire. Parceque celle-ci montre une vue d'ensemble d'un amphithéâtre correspondant à la désignation qui en faite dans le texte de l'article. Photo de qualité ou pas, celle de la Sorbonne n'est pas très représentative de ce qu'est un amphi : un type accoudé qui somnole plus ou moins, deux autres qui discutent ensemble, deux autres debout S'il n'y avait pas d'intitulé sous le cliché on vXBxs. Beaucoup de termes que nous utilisons aujourd'huioriginaire du latin. La mort de l'Empire romain sous les attaques des barbares a néanmoins influencé le développement de la culture et de la civilisation de l'ensemble de l'Europe et de l'Asie mineure. Mais comme le monde moderne repose en grande partie sur les réalisations de cet État, il a à son tour beaucoup emprunté à ses prédécesseurs, les Grecs. Les chercheurs considèrent cette culture comme un. C'est dans la Grèce antique que le théâtre est né en tant que tel. Cependant, les générations suivantes l'ont transformé en un phénomène quelque peu différent. Il a commencé à porter le nom "Amphitheatre Romain". Qu'est ce que c'est En quoi est-il différent du théâtre grec classique?Dans la Grèce antique, les mystères étaient très de dieu dionysius. Les festivités ont duré plusieurs jours et ont été déclarées non travaillantes. Ils étaient accompagnés de processions solennelles et de rituels religieux. La présentation des auteurs, des choristes et des récitants faisait partie intégrante des rites. À ces fins, des structures spéciales ont été érigées à l'air libre. Sur la pente d'une colline, il s'est brisé dans le sol ou un demi-cercle a été coupé dans le roc. Les bancs pour les spectateurs étaient surélevés avec des rebords afin que les personnes assises devant eux ne gênent pas la vue de l'arrière et des hauteurs. Le mérite des anciens Romains était de créer un cercle vicieux de rangs pour le public. Ainsi, ils ont construit un amphithéâtre dans le Grecs n'avaient pas besoin de regarderacteurs de tous les côtés. "Theatron" - en grec "spectacle" - suggère le jeu d'acteurs ou une performance de chorale. Par conséquent, le public a principalement regardé leurs visages. Dans la Rome antique, la fonction théâtrale a changé. Là-bas, de plus en plus souvent, des combats de gladiateurs étaient organisés, des animaux étaient poursuivis et même des batailles étaient menées, y compris sur l'eau ces idées s'appelaient Naumachia. Par conséquent, le public était intéressé à regarder ce qui se passe sur la scène de tous les côtés. Les anciens architectes ont dû résoudre le problème de la préservation de l'acoustique, de l'agrandissement de la salle, de la protection du public contre les attaques des animaux, du possible écrasement des tribunes. Amphithéâtre au théâtre - preuve évidente qu'ils ont parfaitement fait leur en était autrement dans la Grèce antique. Là, l'espace de théâtre se composait de plusieurs parties. Tout d’abord, de l’orchestre se trouvait l’autel de Dionysos et toutes les actions ont eu lieu. Suit ensuite Scene - une petite extension où les acteurs changent de vêtements et d'où ils partent. Le dernier était le théâtre - un demi-cercle de spectateurs. Les architectes romains ont déplacé l'endroit pour former les acteurs sous les bancs au public. Comment l'ont-ils fait? La révolution dans la construction de la scène romaine pour le spectacle a été que les locaux principaux n’ont pas été construits en hauteur, mais construits sur une surface plane. Ainsi, amphithéâtre au théâtre avait un mur extérieur vierge, de hauteur égale à la rangée supérieure de sièges de enlevant le scan des yeux, les architectes ont obtenuimmense espace de forme ronde ou ellipsoïdale. Pour les combats meurtriers, il a été aspergé de sable pour faciliter l’élimination des traces de sang. Ainsi, cet endroit est devenu connu comme "l'arène" "sable". Des animaux et des copies aléatoires de copies, le public a été protégé par un pod - un haut mur qui a servi de cloison à la scène et à l’auditorium. Les plus grands bâtiments, tels que l'amphithéâtre Flavian à Rome Colisée, ainsi qu'à Vérone, Nîmes, Pompéi, Arles et d'autres lieux du grand empire romain sont encore conservés, nous pouvons les la taille de la ville, de telles installationspourrait accueillir de cinq à 50 mille spectateurs. Habituellement, ils n'avaient pas de plafond. L'acoustique est restée due à l'utilisation de marbre et d'autres variétés de pierres résonantes dans la construction, ainsi qu'à l'insertion d'amphores vides dans les vides entre les murs. Un système complexe d’arcades et d’allées a naturellement réparti le flux de spectateurs entre les rangées, évitant ainsi l’encombrement. Des rayons du soleil brûlant, le public était couvert par un auvent tendu sur un mât. Mais comme la politique agressive de Rome tendait la main belligérante loin au nord, il devint nécessaire de construire une salle couverte. Un tel amphithéâtre au théâtre avec le toit a commencé à porter le nom Odéon. J'ai aimé 0 Principales attractions touristiques à Rimini Règles de base du comportement au théâtre "Facteur humain" les acteurs du marché domestique Le théâtre Vakhtangov Schéma de la salle et son histoire Schéma de la salle Lenkom avec des places est nécessaire lorsque Actrice Yekaterina Elanskaya biographie avec photo Disposition de théâtre dans le théâtre Mezzanine au théâtre qu'est-ce que c'est? Combien? Quel est le décor? Lors des résultats du concours d'admission de 1967 où je fus admis à la faculté française de médecine, un candidat, camarade de promotion du Collège des Frères de Tripoli, me demanda Pourquoi as-tu choisi la médecine?» Et moi de lui répondre Parce que je l'ai dans le sang.» Il me rétorque avec un certain dédain Quel jeune présomptueux!»Je suis né à la croisée de deux familles médicales». Mon grand-père paternel, le Dr Alexandre Aoun, dont je porte le nom avec fierté, promotion 1909 et triple lauréat de la faculté en obstétrique, pathologie interne et pathologie externe, pratiquait la médecine à Damour et Tripoli, au dispensaire des sœurs de la Charité. Il suivait ma mère lors de sa grossesse, lui déclamant des tirades de L'Aiglon d'Edmond Rostand, et comptait l'accoucher. Malheureusement, il est décédé quelques mois avant ma naissance, en 1950. Soixante ans après sa médaille 1969, je fus moi-même lauréat de la faculté en histologie et embryologie. Ma mère est issue d'une illustre famille de mandarins de Tripoli el-Mina, les Bendaly. Elle compte parmi ses cousins de nombreux médecins connus, certains décédés, d'autres encore vivants. J'ai vécu mon enfance et mon adolescence dans cette ambiance. Qui donc est mieux placé que moi pour parler de cette faculté?– Ma faculté de médecine, c'est la chapelle simple de l'amphithéâtre K et l'amphithéâtre C où l'on projetait tous les mardis soir les films médicaux apportés de la Mission culturelle française par le père Madet, alors chancelier de la faculté et éminent parasitologue.– Ma faculté, c'est l'amphithéâtre d'anatomie où on entonnait, en attendant le début du cours, une ancienne chanson de salle de garde, provoquant un certain tohu-bohu ... Dans un amphithéâtre, y avait un macchabée...» Et le professeur Serhal nous imposait le silence pour donner son cours. C'est aussi le responsable de la salle de dissection, Élias, surnommé le Croque-mort», qui nous procurait le matériel pour les études de dissection ostéologie, pièces de squelette qu'un de mes collègues d'Alep a tellement bouillies dans sa chambre qu'il s'est dégagé de la marmite une énorme fumée et une odeur suspecte, provoquant un scandale chez sa propriétaire.– Ma faculté, c'est la bibliothèque où régnait le silence sous la supervision l'avant-midi de César, propriétaire d'une ancienne Chevrolet 1950 garée devant la bibliothèque. L'après-midi et le soir, c'était Mme Césarienne», dont je n'ai jamais appris le vrai nom.– Ma faculté, c'est le département d'embryologie et cytologie tenu par le père Flamet et M. Artine. Ce même père Flamet qui utilisait le microscope pour nous montrer les coupes d'histologie.– Ma faculté, c'est le bassin d'eau près de la bibliothèque, avec des feuilles pourries, non loin des serres de plantes exotiques entretenues par le père Madet. Ce bassin constituait pour les étudiants une limite à ne pas dépasser car, plus loin, il y avait un jardin et des sentiers réservés aux pères qui s'y promenaient, méditant et récitant les vêpres. Ce même jardin a servi plus tard pour les déjeuners et dîners champêtres après le départ des pères.– Ma faculté, c'est la fameuse salle verte» où on venait avec les copains étudier, mais avec la permission de parler et discuter à haute voix des différents sujets médicaux.– Ma faculté, c'est le portier Anis durant la journée et Foursane le soir, qui nous racontaient leurs prouesses dans l'armée française.– Ma faculté, c'est le restaurant le Carabin en face de la porte d'entrée où l'on était servi par Rafic, en regardant et critiquant les copains et les copines sortant et rentrant par la porte principale. C'est aussi la table de billard» dans une autre salle où les plus paresseux se plaisaient à perdre leur temps.– Ma faculté, c'est aussi les petits magasins d'en face situés près de la cathédrale grecque-catholique, la sandwicherie de Yanni l'invalide et Malek avec ses journaux.– Ma faculté, c'est la Maternité française construite dans les années 30, où j'ai fait mon stage d'interne en gynécologie-obstétrique, et fermée lors de la guerre de 1975. Je me rappelle son beau petit jardin parsemé de coquelicots et de pensées. Maternité tenue par les sœurs des Saints-Cœurs, dont l'une, sœur Berthe, est originaire de Damour.– Ma faculté, c'est, un peu plus loin, le foyer de l'École sociale de mère Sara où je rencontrai des filles, la plupart nordistes.– Ma faculté, c'est le stade du Chayla où l'on déjeunait Chez Jano» avec quelques enseignantes du lycée avant de regagner le foyer de la cité Gabriel Bounoure», propriété de la Mission culturelle française transformée en foyer pour les étudiants venus de Tripoli. Sans oublier, plus loin, le snack La Roussalka, célèbre avec ses pirojkis et sa salade russe, où l'on dînait le soir avec des copines étudiantes.– Ma faculté, c'est le souvenir des pères jésuites qui la dirigeaient avant de la laisser aux enseignants libanais, ces pères érudits qui, habillés simplement, ont éduqué nombre de personnalités libanaises. C'est le père Claudius Chanteur, jugé par une haute cour martiale ottomane pendant la Première Guerre mondiale, c'est le père Madet, chancelier, le célèbre père Dupré La Tour. Qui d'autre que le père Madet, comprenant ma situation économique précaire d'étudiant, aurait pu m'offrir la série Pathologie médicale» de Péquignot pour préparer à Tripoli le concours de l'Hôtel-Dieu de septembre 1972, la bibliothèque de la faculté étant fermée pour les vacances d'été? Avant d'être terrassé par une hépatite virale, il demande aux étudiants, lors d'un cours de parasitologie sur la thalassémie, la traduction en grec du mot mer». Et moi, imprégné de l'histoire d'Ulysse de Joachim du Bellay, répondis Thalassa, thalassa» devant mes camarades d'autre que le père Flamet, conservateur de la bibliothèque, aurait pu m'entourer de son attention lors des travaux pratiques d'histologie ? Il termina ses jours aveugle, à la maison de retraite des pères jésuites à Bickfaya, après la destruction de la faculté et de sa bibliothèque durant les années de la guerre d'autre que le père Dumas aurait pu diriger avec brio les travaux pratiques de physique dans un bâtiment complètement détruit par un camion bourré d'explosifs lors de la guerre libanaise? Il est mort, atteint par une balle de franc-tireur, au retour d'une messe célébrée au foyer de la mère Sara. Il nous racontait entre les cours ses aventures en Chine, à l'observatoire des pères jésuites à Tonkin.– Ma faculté, ce sont les autres pères jésuites, le père Loiselet, qui dirigeait le laboratoire de biochimie du temps des premiers balbutiements sur la structure de l'ADN, et le père Hewitt, responsable du premier microscope électronique au Moyen-Orient, volé lors de la guerre ce legs culturel et affectif depuis la construction de la faculté, fin XIXe siècle, et tout ce flot de souvenirs ont été transférés à des Libanais après 1975-1990. Leur ont-ils été fidèles? Moi, je ne m'y reconnais plus, mais je perpétuerai tes souvenirs, chère faculté, dans ma tête et mon cœur. C'est une façon d'exister qui constitue mon seul avantage sur le temps qui passe. Dr Alexandre AOUNChirurgien gynécologuepromotion 1974 Lors des résultats du concours d'admission de 1967 où je fus admis à la faculté française de médecine, un candidat, camarade de promotion du Collège des Frères de Tripoli, me demanda Pourquoi as-tu choisi la médecine?» Et moi de lui répondre Parce que je l'ai dans le sang.» Il me rétorque avec un certain dédain Quel jeune présomptueux!»Je suis né à la croisée de deux... Montréal donne le feu vert au projet d'amphithéâtre naturel de 65 000 places au parc Jean-Drapeau dans le cadre d'un imposant legs de 70 millions de dollars pour le 375e anniversaire. Le projet ne sera toutefois pas prêt pour les festivités de 2017, mais seulement en 2019. Mis à jour le 23 oct. 2015 Le maire Denis Coderre en a fait l'annonce ce matin en conférence de presse, en compagnie du ministre Robert Poëti et de Danièle Henkel, présidente du conseil d'administration de la Société du parc Jean-Drapeau SPJD. Ils ont annoncé que le projet de réaménagement de la portion ouest de l'île Sainte-Hélène pourra aller de l'avant. L'un des objectifs de ce projet est de répondre aux exigences des grands événements». Pièce maîtresse de ce legs de 70,4 millions, le parterre où plusieurs spectacles et festivals sont organisés sera ainsi transformé en véritable amphithéâtre naturel. Cet espace aura une capacité de 65 000 places. Il sera conçu pour accueillir des grands spectacles et festivals», été comme hiver. L'amélioration du recouvrement de sol devrait permettre de réduire la poussière dispersée lorsque d'importantes foules s'y rassemblent. À lui seul, ce volet coûtera 30 millions. Les esquisses montrées à La Presse permettent de constater que la scène sera orientée vers la Rive-Sud, tandis que les spectateurs regarderont les artistes se produire avec la silhouette urbaine de Montréal en arrière-plan. Rappelons que Saint-Lambert s'est fréquemment plaint du bruit provenant des événements présentés à cet endroit, comme Osheaga ou Heavy Mtl, s'adressant même aux tribunaux. Montréal et Québec se partagent la facture La transformation du parterre existant en véritable amphithéâtre naturel a fait gonfler la facture du projet de 55 millions à 70,4 millions. La Ville de Montréal, qui devait débourser 20 millions au départ, a décidé de porter à 35,4 millions sa contribution. Le reste du financement proviendra du ministère des Affaires municipales, qui a accepté de verser 35 millions. Québec a toutefois prévenu qu'il refuserait de payer tout dépassement, et donc que toute mauvaise surprise serait à la charge de la métropole. Le projet devait être réalisé pour le 375e de Montréal, mais une enquête de l'inspecteur général y a découvert des irrégularités qui ont mené à l'annulation de quatre contrats. Le nouvel échéancier prévoit que les travaux devraient débuter en 2016 pour se terminer en 2018. Les événements pourront être présentés de nouveau sur le site seulement à partir de 2019. Nouvel espace public Outre l'amphithéâtre, le projet vient en quelque sorte corriger les lacunes du précédent réaménagement du secteur ouest réalisé ironiquement comme legs du 350e anniversaire, en 1993. Le besoin d'accueillir de grandes foules lors d'événements d'envergure est devenu une exigence incontournable du nouvel aménagement proposé», peut-on lire dans un document présenté aux élus de Montréal. Le chemin reliant l'édicule du métro Jean-Drapeau à la sculpture L'Homme de l'artiste Alexandre Calder, à la Biosphère et au pont Cosmos sera ainsi élargi pour devenir un espace public. L'élargissement pose plusieurs contraintes. Ainsi, Il faudra faire disparaître les deux bassins d'eau et la fontaine situés près de l'édicule du métro Jean-Drapeau. On justifie cette perte par le besoin d'améliorer la circulation de milliers de personnes en peu de temps». L'espace public élargi permettra d'aménager du mobilier urbain et des jeux d'eaux. Le parc Jean-Drapeau devra également obtenir l'autorisation du ministère de l'Environnement pour faire disparaître le canal d'eau situé à cet endroit. Pour convaincre Québec d'accepter, Montréal proposera un projet de compensation de milieux humides» ailleurs sur les îles du parc Jean-Drapeau ou sur l'île de Montréal. Autre contrainte imposée par l'élargissement de l'espace public, le nouvel aménagement forcera au passage le déplacement des puits de ventilation du métro. Le projet de réaménagement prévoit aussi la construction d'un nouveau bâtiment pour l'accueil, la restauration et la sécurité. Celui-ci viendra remplacer la billetterie actuellement en place. Le projet prévoit de plus l'aménagement d'une promenade riveraine pour offrir une vue sur le fleuve et la ville de Montréal. Enfin, la Place des Nations aménagée lors de l'Expo 67, sera nettoyée et sécurisée. Pour éviter que les nouveaux aménagements ne se détériorent rapidement, un budget récurrent de 4 % du coût de construction sera ajouté au budget de la SPJD. IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL L’Italie est un pays riche et diversifié tant sur le plan culturel que naturel. Le sud de l’Italie est d’ailleurs renommé pour ses paysages variés et remarquables. Je vous propose ici de découvrir mon itinéraire de road trip dans les Pouilles. Les Pouilles est la région qui correspond au talon de la botte italienne, c’est très adaptée pour un road trip ! Voici la carte de mon louer votre véhicule au meilleur prix, passez par un comparateur d’agences de location, c’est l’assurance de payer le meilleur prix ! Cliquez ici pour louer un véhicule au meilleur prix ! Sommaire1. Jour 1 arrivée à Bari et visite des Salines2. Jour 2 découverte de Matera3. Jour 3 direction Alberobello4. Jour 4 visite de Tarente5. Jour 5 et 6 découverte d’Otranto et ses environs6. Jour 7 excursion à Lecce7. Jour 8 visite de Ostuni8. Jour 9 découverte de Monopoli9. Jour 10 retour sur BariJour 1 arrivée à Bari et visite des SalinesDans un premier temps, il vous faudra atterrir dans les Pouilles avant votre road trip. Pour cela, il existe deux grands aéroports Brindisi et Bari. C’est dans ce second que je vous propose d’atterrir pour commencer votre visite de la région. Vous pourrez facilement y trouver une location de voiture. Sachez que vous pourrez aisément conduire en Italie avec votre permis français. Néanmoins, si vous ne l’avez pas, il est possible de passer le permis de conduire en ville de Bari ne comporte pas grand intérêt touristique. Néanmoins, étant une grande ville, vous pourrez y trouver de nombreuses boutiques et des restaurants très sympathiques si vous souhaitez flâner un ma part, je ne préfère pas trop m’y attarder et partir directement pour la première étape les salines de Margherita Di Savoia. Ce sont les plus grands lacs » roses d’Europe et les deuxièmes plus imposants du monde après ceux de Bolivie. Elles se trouvent à 1 heure de est encore très peu touristique avec un pic en haute saison à 30-40 visiteurs par jour seulement. C’est un bon point pour commencer votre road trip dans les Pouilles et cela vous fera découvrir un paysage aussi remarquable qu’impressionnant. En plus de cette fabuleuse couleur rose, vous pourrez découvrir les procédés menant à la fabrication du sel. Sachez qu’il est obligatoire de prendre un guide pour visiter ce parc. La visite de 2h à 2h30 coûte 15 euros par cependant, la couleur rose du parc salin est due au mélange entre sel, algue et soleil. Ainsi, pour découvrir ces lacs avec une couleur rose vif, il est recommandé d’y aller pendant une après-midi ensoleillée quand le soleil est encore vous propose de séjourner ici pour une nuit avant de reprendre la route le lendemain matin. Pour cela, vous pourrez séjourner au Gazeba Rooms qui offre un bon rapport qualité/prix avec des chambres démarrant aux alentours de 40 euros par nuit pour deux personnes. Cliquez ici pour vérifier la disponibilité de l’hôtel Gazeba RoomsJour 2 découverte de MateraPour votre deuxième jour de road trip dans les Pouilles je vous propose de descendre en direction de Matera. Il vous faudra 1h30 pour ville est reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses habitats troglodytes creusés dans la roche et dont ses premiers habitants remontent au Paléothique. Ici, vous découvrirez plus de 3 000 grottes dont certaines se sont transformées en églises rupestres. Pour ne rien louper de cette ville atypique je vous conseille de passer par l’office du tourisme qui vous proposera 3 itinéraires selon moi les points d’intérêts les plus importants à découvrir lors d’une visite à pied de Matera pendant une après-midi La place du Duomo et sa cathédrale bon point de départ.L’église San Pedro rupestre église della Madonna de découverte de l’intérieur d’un Sassi traditionnel grâce au musée Casa Grotta di Vico palais Convincinio di Sant belvédère de la place musée archéologique château le logement, je vous conseille l’Angolo di Frima qui détient un excellent rapport qualité prix avec des chambres à 90 euros par nuit pour deux personnes, une très bonne localisation au centre de Matera et un parking gratuit et surveillé. Cliquez ici pour vérifier la disponibilité de l’hôtel Angolo di FrimaJour 3 direction AlberobelloPour votre 3e jour de road trip dans les Pouilles je vous propose de partir en direction d’Alberobello. Avant cela, vous pourrez réaliser un arrêt à Noci puis à Locorotondo. La première est un petit village aux maisons blanches et aux petites ruelles étroites et en zig-zag qui détient un charme notable. Elle se trouve à 1 heure de Matera et cela constitue un bon petit arrêt pour prendre un petit la suite, Locorotondo se trouve à 25 minutes de Noci et est l’un de mes coups de cœur. En effet, ce village aux maisons immaculé et aux monuments anciens détient un charme certain. Vous pourrez rapidement en faire le tour et vous laisser submerger par l’histoire de ses tours et églises ainsi que découvrir sa fabrique de vous avez le temps, vous pourrez partir à vélo sur la piste cyclable de l’aqueduc des Pouilles et ainsi découvrir les paysages ruraux de la vallée d’ fin d’après-midi, direction Alberobello qui se situe à 10 minutes de Locorotondo. Vous y trouverez les mythiques Trulli, habitations typiques des Pouilles. Ce sont des sortes de cabanes en pierres classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vous pourrez ainsi vous perdre dans les ruelles de la ville et découvrir ces monuments aussi authentiques qu’ la nuit, quoi de mieux qu’un Trullo ? Pour ma part j’ai apprécié le Tipico Resort qui est situé au centre de la ville et offre un excellent rapport qualité prix avec des chambres à 100 euros par nuit pour deux personnes. De plus, l’hébergement détient un parking. Cliquez ici pour vérifier la disponibilité de l’hôtel Tipico ResortJour 4 visite de TarenteDirection Tarente pour ce 4e jour. Sur le chemin, vous pourrez traverser le canyon des Pouilles qui traverse de nombreux villages et même parfois, les sépare en deux. Parmi les meilleurs villages pour admirer la vue de cette beauté naturelle vous avez Massafra, Castellaneta, Laterza et Ginosa. Vous arriverez ainsi dans la ville de Tarente qui est réputé pour son château Aragonese. Vous pourrez profiter d’une visite guidée gratuite. Il y en a toutes les deux heures à partir de 9h30 du matin et jusqu’à sa fermeture à pourrez également découvrir le centre historique de la ville qui se fait très bien à pied et terminer votre visite par les plages à proximité de la ville comme celles de Marechiaro et de dormir, j’ai beaucoup apprécié la chambre d’hôte Don Alfredo qui se trouve à 600 mètres de la cathédrale de la ville et détient une vue sur la mer. De plus, le lieu détient un excellent rapport qualité prix avec une chambre à 53 euros pour deux et par nuit. Le lieu ne détient pas de parking mais il est possible de stationner dans la rue à proximité. Cliquez ici pour vérifier la disponibilité de l’hôtel Don Alfredo Jour 5 et 6 découverte d’Otranto et ses environsJour 5, direction le sud, le vrai avec Otranto. La ville est située à 2 heures de Tarente et offre de spectaculaires coins pour admirer les falaises et plages de la côte. Je vous conseille de séjourner à Otrante au moins deux nuits et découvrir les environs dans la journée. Les points d’intérêts sont nombreux ici. Voici une petite idée de comment organiser vos 5 Les falaises du nord à seulement 3 minutes en voiture d’Ortranto vous trouverez le parking Parcheggio Dolce Riva. En empruntant le petit chemin par-derrière, vous pourrez longer les falaises jusqu’à arriver Dell Ermita 20 minutes à pied.Torre Sant’Andrea à 15 minutes d’Ortranto vous trouverez ce petit coin de paradis avec de magnifiques falaises et une eau turquoise Della Poesia à 5 minutes de Torre Sant’Andrea en voiture, vous trouverez cet incroyable point de vue sur la 6 Les piscines naturelles de Marina Serra elles se trouvent à 45 minutes d’Ortranto. Ce sont des petits bassins entourés de rochers et de grotte encore peu visités et très agréable pour s’y baigner et se Miggiano à 20 minutes de la Marina Serra en direction du nord vous trouverez cette spectaculaire plage entourée de falaise et à l’eau est également une petite ville à visiter très charmante et où il est agréable de se perdre dans ses dormir, j’ai opté pour Relais Valle Dell’Idro qui détient une excellente position à 5 minutes à pied de la plage et une vue panoramique sur la ville. Vous devrez compter 87 euros par nuit pour deux personnes pour ce petit bijou. De plus, l’hôtel détient un parking en plus d’être très coquet. Cliquez ici pour vérifier la disponibilité de l’hôtel Valle Dell Idro ! Jour 7 excursion à LecceContinuons ce road trip dans les Pouilles avec une journée dans la belle ville baroque de Lecce qui est situé à 40 minutes d’Otranto. Elle est considérée comme la ville représentant le mieux l’art baroque. Vous pourrez vous en rendre compte en déambulant dans ses rues présentant un grand nombre de monuments les points d’intérêts à découvrir à Lecce, vous aurez La place Sant Oronzo lieu principal de la ville, vous y trouverez l’office de tourisme mais également les ruines d’un amphithéâtre place del Duomo vous y trouverez la cathédrale de Lecce, le campanile, le palais épiscopal et le palais du basilique Santa Croce vous pourrez admirer son extérieur avec sa façade ornée d’une imposante rosace et de centaines de détails mais aussi son intérieur avec ses 17 autels qu’il est possible de visiter musée MUST il est consacré à l’histoire de la ville mais offre aussi une exposition permanente de peintures et une galerie d’art musée Faggiano cette maison a plus de 2 000 ans et a vu s’y installer les messapes, romains, et château Charles V ce monument abrite deux musées, celui du papier mâché et de la cartapesta mais ce qui marque le plus reste les remparts monumentaux de la cimetière de Lecce atypique, cette visite vous permettra de découvrir des tombeaux baroques et contrairement aux apparences, la découverte de ce lieu n’est pas glauque mais très se loger à Lecce, je vous recommande l’hôtel Casa Balmes qui donne l’impression d’avoir été sculpté dans la pierre. Les prix sont très doux tout en ayant une qualité de séjour excellente. Vous pourrez y séjourner pour 65 euros par nuit pour deux personnes. Il ne dispose pas de parking mais vous pourrez vous garer dans le parking à côté du cimetière de Lecce et dont le tarif est seulement de 2 euros la journée. Cliquez ici pour vérifier la disponibilité de l’hôtel Casa Balmes ! Jour 8 visite de OstuniOn remonte pour ce 8e jour de road trip dans les Pouilles en partant pour Ostuni. Vous en aurez pour 1 heure de route. Appelée la cité blanche, cette belle ville se visite à pied. Son charme tout particulier vient de ses maisons blanchies à la chaux et qui apporte de la luminosité même dans les rues étroites. Vous pourrez alors arpenter la ville en passant par ses petites ruelles, passages et escaliers et découvrir ses somptueux et impressionnants monuments. En plus de cela, Ostuni détient de charmantes boutiques artisanales, de nombreux restaurants et une multitude de dormir à Ostuni, j’ai opté pour l’appartement avec parking Civico 27 qui propose un logement complet pour 62 euros par nuit pour deux personnes et est seulement à 350 mètres du centre-ville. Cliquez ici pour vérifier la disponibilité de l’hôtel Don Alfredo Jour 9 découverte de MonopoliAvant d’aller à Monopoli, je vous propose de partir pour Poligano a Mare à 40 minutes d’Ostuni et à 15 minutes de Monopoli dans le Nord. Si elle est un peu plus fréquentée que Monopoli, ce village côtier reste très beau et ses maisons suspendues aux rochers en fond sa notoriété. Je vous conseille d’y aller relativement tôt pour être plus tranquille et profiter de ses terrasses pour y prendre votre la suite direction Monopoli, ville avec un charme certaines de par ses maisons et bâtiments immaculés. Ici l’ambiance y est chaleureuse de jour comme de nuit et vous pourrez vous y promener avec plaisir et sérénité. Monopoli détient un grand nombre de plages plus ou moins connues mais toujours aussi magnifiques. Parmi elles, j’ai découvert Grotta Della Cala Tree Holes qui reste encore très peu touristique et qui détient une eau turquoise fantastique ainsi que de nombreuses petites grottes. Vous pourrez vous promener sur les plages alentour à pied depuis ce qui est du logement à Monopoli, j’ai opté pour le HolidayMonopoli. Il détient charme certain grâce à ses pierres. Cet hôtel propose un appartement entier pour 77 euros par nuit pour deux personnes. Il est situé à 450 mètres du centre-ville et 6 minutes à pied de la plage. Vous n’aurez pas de place de parking mais il est possible de stationner dans la rue au tarif de 8 euros par jour. Cliquez ici pour vérifier la disponibilité de l’hôtel HolidayMonopoli Jour 10 retour sur BariPour ce dernier jour, je vous propose de profiter de votre dernière journée sur les plages de Monopoli. Ensuite, vous pourrez prendre la route pour Bari. Vous en aurez pour 40 minutes en voiture en prenant la route de la côte. Si vous avez un peu de temps à tuer avant votre avion vous pourrez aller faire les boutiques !J’espère que cet itinéraire de Road Trip dans les Pouilles vous aura plu et vous aura été utile pour votre prochain voyage ! Si les séjours en voiture vous plaisent, n’hésitez pas à lire nos fiches de route sur le Road Trip en Italie du Sud et le Road Trip en Italie du Nord réalisés par Miss Manala. Vous avez aimé cet article ? Notez-le en 1 clic A propos de l'auteur Voyageuse et baroudeuse, je sillonne l’Amérique Central et l’Amérique du Sud depuis le Mexique où j’habite depuis quelques années. Victor Hugo est célèbre pour ses combats en faveur de la justice, ou plus exactement contre l'injustice celle des tribunaux comme celle de la société qui marginalise, voire criminalise les pauvres. Il est venu en aide aux condamnés, on sait à quel point il abhorrait la peine de mort cf. Claude Gueux ; Le Dernier jour d'un condamné. L'écrivain romantique a d'ailleurs préféré le chemin de l'exil après le coup d'Etat de Napoléon III, tant l'usurpation du pouvoir l'a révolté. Il n'a eu de cesse de dénoncer la tyrannie de cet usurpateur, depuis son île anglo-normande. Elu député à l'Assemblée, il a pris la défense des victimes de l'injustice ou de la misère ; selon lui, "ceux qui luttent contre l'injustice sont haïs", il affirmait ainsi "je suis haï, pourquoi ? parce que je défends les faibles, les vaincus, les petits, les enfants." Il ne mâchait pas ses mots pour parler du régime mis en place avec le 2nd Empire "ce gouvernement, je le caractérise d'un mot la police partout, la justice nulle part" et cette position idéologique transparaît dans ses romans, notamment Les Misérables. Victor Hugo n'hésite pas à évoquer ce monde injuste où certains mangent à leur faim et où d'autres doivent lutter pour obtenir une once de nourriture. Il souligne par exemple l'injustice qu'il y a à envoyer quelqu'un en prison parce qu'il avait besoin de nourrir sa famille. Jean Valjean incarne ce type d'homme, injustement condamné aux travaux forcés. La poésie dénonce aussi le sort des plus vulnérables que sont les enfants ou les femmes cf. "Mélancholia". Préface du Dernier jour d'un condamné extrait Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. D'abord, – parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. – S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? Faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ? Pas de bourreau où le geôlier suffit. Mais, reprend-on, – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d'elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et nous y adhérons. Reste la troisième et dernière raison, la théorie de l'exemple. – Il faut faire des exemples ! il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels ceux qui seraient tentés de les imiter ! - Voilà bien à peu près textuellement la phrase éternelle dont tous les réquisitoires des cinq cents parquets de France ne sont que des variations plus ou moins sonores. Eh bien ! nous nions d'abord qu'il y ait exemple. Nous nions que le spectacle des supplices produise l'effet qu'on en attend. Loin d'édifier le peuple, il le démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, partant toute vertu. Les preuves abondent, et encombreraient notre raisonnement si nous voulions en citer. Nous signalerons pourtant un fait entre mille, parce qu'il est le plus récent. Au moment où nous écrivons, il n'a que dix jours de date. Il est du 5 mars, dernier jour du carnaval. À Saint- Pol, immédiatement après l'exécution d'un incendiaire nommé Louis Camus, une troupe de masques est venue danser autour de l'échafaud encore fumant. Faites donc des exemples ! le mardi gras vous rit au nez. Victor Hugo UNE INJUSTICEAlors qu'il revient d'un dîner chez Mme de Girardin, Victor Hugo est le témoin et l'acteur d'une scène qui lui inspirera l'altercation de Fantine et de M. Bamatabois dans les H. quitta d'assez bonne heure Mme de Girardin. C'était le 9 janvier. Il neigeait à flocons. Il avait des souliers minces, et, quand il fut dans la rue, il vit l'impossibilité de revenir à pied chez lui. Il descendit la rue Taitbout, sachant qu'il avait une place de cabriolets sur le boulevard au coin de cette rue. Il n'y en avait aucun. Il attendit qu'il en faisait ainsi le planton, quand il vit un jeune homme ficelé, et cossu dans sa mise, se baisser, ramasser une grosse poignée de neige et la planter dans le dos d'une fille qui stationnait au coin du boulevard et qui était en robe fille jeta un cri perçant, tomba sur le fashionable, et le battit. Le jeune homme rendit les coups, la fille riposta, la bataille alla crescendo, si fort et si loin que les sergents de ville empoignèrent la fille et ne touchèrent pas à l' voyant les sergents de ville mettre la main sur elle, la malheureuse se débattit. Mais, quand elle fut bien empoignée, elle témoigna la plus profonde que deux sergents de ville la faisaient marcher de force, la tenant chacun par le bras, elle s’écriait - Je n'ai rien fait de mal, je vous assure, c'est le monsieur qui m'en a fait. Je ne suis pas coupable ; je vous en supplie, laissez-moi. Je n'ai rien fait de mal, bien sûr, bien sûr !Les sergents de ville lui répliquaient sans l’écouter - Allons, marche ; tu en as pour tes six mois. - La pauvre fille à ces mots Tu en as pour tes six mois, recommençait à se justifier et redoublait ses suppliques et ses prières. Les sergents de ville, peu touchés de ses larmes, la traînèrent à un poste rue Chauchat, derrière l’ H., intéressé malgré lui à la malheureuse, les suivait, au milieu de cette cohue de monde qui ne manque jamais en pareille circonstance. Arrivé près du poste, V. H. eut la pensée d'entrer et de prendre parti pour la fille. Mais il se dit qu'il était bien connu, que justement les journaux étaient pleins de son nom depuis deux jours 1 et que se mêler à une semblable affaire c'était prêter le flanc à toutes sortes de mauvaises plaisanteries. Bref, il n'entra salle où l'on avait déposé la fille était au rez-de-chaussée et donnait sur la rue. Il regarda ce qui se passait, à travers les vitres. Il vit la pauvre femme se traîner de désespoir par terre, s'arracher les cheveux ; la compassion le gagna, il se mit à réfléchir, et le résultat de ses réflexions fut qu'il se décida à il mit le pied dans la salle, un homme, qui était assis devant une table éclairée par une chandelle et qui écrivait, se retourna et lui dit d'une voix brève et péremptoire - Que voulez-vous, Monsieur ?- Monsieur, j'ai été témoin de ce qui vient de se passer ; je viens déposer de ce que j'ai vu et vous parler en faveur de cette ces mots, la femme regarda V. H., muette d’étonnement, et comme Monsieur, votre déposition, plus ou moins intéressée, ne sera d'aucune valeur. Cette fille est coupable de voies de fait sur la place publique, elle a battu un monsieur. Elle en a pour ses six mois de fille recommençait à sangloter, à crier, à se rouler. D'autres filles qui l’avaient rejointe lui disaient Nous irons te voir. Calme-toi. Nous te porterons du linge. Prends cela en attendant. » Et en même temps elles lui donnaient de l’argent et des Monsieur dit V. H., lorsque vous saurez qui je suis, vous changerez peut-être de ton et de langage et vous m' Qui êtes-vous donc, monsieur ?V. H. ne vit aucune raison pour ne pas se nommer. ll se nomma. Le commissaire de police, car c'était un commissaire de police, se répandit en excuses, devint aussi poli et aussi déférent qu'il avait été arrogant, lui offrit une chaise et le pria de vouloir bien prendre la peine de s' H. lui raconta qu'il avait vu, de ses yeux vu, un monsieur ramasser un paquet de neige et le jeter dans le dos de cette fille ; que celle-ci, qui ne voyait même pas ce monsieur, avait poussé un cri témoignant d'une vive souffrance ; qu'en effet elle s'était jetée sur le monsieur, mais qu'elle était dans son droit ; qu'outre la grossièreté du fait, le froid violent et subit causé par cette neige pouvait, en certain cas, lui faire le plus grand mal ; que, loin d'ôter à cette fille - qui avait peut-être une mère ou un enfant - le pain gagné si misérablement, ce serait plutôt l’homme coupable de cette tentative envers elle qu'il faudrait condamner à des dommages-intérêts enfin que ce n'était pas la fille qu'on aurait dû arrêter, mais l' ce plaidoyer, la fille, de plus en plus surprise, rayonnait de joie et d'attendrissement. - Que ce monsieur est bon ! disait-elle. Mon Dieu, qu’il est bon ! Mais c'est que je ne l'ai jamais vu, c'est que je ne le connais pas du tout !Le commissaire de police dit à V. H. - Je crois tout ce que vous avancez, Monsieur ; mais les sergents de ville ont déposé, il y a un procès-verbal commencé. Votre déposition entrera dans ce procès-verbal, soyez-en sûr. Mais il faut que la justice ait son cours et je ne puis mettre cette fille en liberté. - Comment ! Monsieur, après ce que je viens de vous dire et qui est la vérité - vérité dont vous ne pouvez pas douter, dont vous ne doutez pas, - vous allez retenir cette fille ? Mais cette justice est une horrible Il n'y a qu’un cas, Monsieur, où je pourrais arrêter la chose, ce serait celui où vous signeriez votre déposition ; le voulez-vous ?- Si la liberté de cette femme tient à ma signature, la V. H. femme ne cessait de dire Dieu ! que ce monsieur est bon ! Mon Dieu, qu'il est donc bon !Ces malheureuses femmes ne sont pas seulement étonnées et reconnaissantes quand on est compatissant envers elles ; elles ne le sont pas moins quand on est attribué à Adèle Hugo Melancholia extraitOù vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même sous les dents d'une machine sombre,Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de on ne s'arrête et jamais on ne quelle pâleur ! la cendre est sur leur fait à peine jour, ils sont déjà bien ne comprennent rien à leur destin, hélas !Ils semblent dire à Dieu Petits comme nous sommes,Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »O servitude infâme imposée à l'enfant !Rachitisme ! travail dont le souffle étouffantDéfait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,Qui produit la richesse en créant la misère,Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !Progrès dont on demande Où va-t-il ? que veut-il ? »Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,Une âme à la machine et la retire à l'homme !Que ce travail, haï des mères, soit maudit !Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III Portrait de Cosette illustration des Misérables LES COMBATS DE VICTOR HUGO exemple des MisérablesCf. Lettre à LAMARTINE Témoignage de leur amitié et de leur admiration commune, cette lettre de Victor Hugo à Alphonse de Lamartine le 24 juin 1862 – parmi les cinq que le musée V. Hugo Paris conserve –, évoque les convictions et les ambitions profondes qui ont guidé la rédaction des Misérables. Mon illustre ami, Si le radical, c’est l’idéal, oui, je suis radical. Oui, à tous les points de vue, je comprends, je veux et j’appelle le mieux ; le mieux, quoique dénoncé par un proverbe, n’est pas l’ennemi du bien, car cela reviendrait à dire le mieux est l’ami du mal. Oui, une société qui admet la misère, oui, une religion qui admet l’enfer, oui une humanité qui admet la guerre, me semblent une société, une religion et une humanité inférieures, et c’est vers la société d’en haut, vers l’humanité d’en haut, et vers la religion d’en haut que je tends ; société sans roi, humanité sans frontières, religion sans livre. Oui je combats le prêtre qui vend le mensonge et le juge qui rend l’injustice. Universaliser la propriété, ce qui est le contraire de l’abolir, en supprimant le parasitisme, c'est à dire arrêter à ce but tout homme propriétaire et aucun homme maître, voilà pour moi la véritable économie sociale et politique. J’abrège et je me résume. Oui, autant qu’il est permis à l’homme de vouloir je veux détruire la fatalité humaine ; je condamne l’esclavage, je chasse la misère, j’enseigne l’ignorance, je traite la maladie, j’éclaire la nuit, je hais la haine. Voilà ce que je suis, et voilà pourquoi j’ai fait les Misérables. Dans ma pensée, les Misérables ne sont autre chose qu’un livre ayant la fraternité pour base, et le progrès pour cime. Maintenant jugez-moi. Les contestations littéraires entre lettrés sont ridicules, mais le débat politique et social entre poëtes, c'est-à-dire entre philosophes, est grave et fécond. Vous voulez évidemment, en grande partie du moins, ce que je veux ; seulement peut-être souhaitez-vous la pente encore plus adoucie. Quant à moi, les violences et les représailles sévèrement écartées, j’avoue que, voyant tant de souffrances, j’opterais pour le plus court chemin. Cher Lamartine, il y a longtemps, en 1820, mon premier bégaiement de poëte adolescent fut un cri d’enthousiasme devant votre aube éblouissant se levant sur le monde. Cette page est dans mes œuvres, et je l’aime ; elle est là avec beaucoup d’autres qui glorifient votre splendeur et votre génie. Aujourd’hui vous pensez que votre tour est venu de parler de moi ; j’en suis fier. Nous nous aimons depuis quarante ans, et nous ne sommes pas morts ; vous ne voudrez gâter ni ce passé ni cet avenir, j’en suis sûr. Faites de mon livre et de moi ce que vous voudrez. Il ne peut sortir de vos mains que de la Vieil ami Victor Hugo CHOSES VUES ouvrage posthume Hier, 22 février, j’allais à la Chambre des pairs. Il faisait beau et très froid, malgré le soleil et midi. Je vis venir rue de Tournon un homme que deux soldats emmenaient. Cet homme était blond, pâle, maigre, hagard ; trente ans à peu près, un pantalon de grosse toile, les pieds nus et écorchés dans des sabots avec des linges sanglants roulés autour des chevilles pour tenir lieu de bas ; une blouse courte et souillée de boue derrière le dos, ce qui indiquait qu’il couchait habituellement sur le pavé, la tête nue et hérissée. Il avait sous le bras un pain. Le peuple disait autour de lui qu’il avait volé ce pain et que c’était à cause de cela qu’on l’emmenait. En passant devant la caserne de gendarmerie, un des soldats y entra et l’homme resta à la porte, gardé par l’autre soldat. Une voiture était arrêtée devant la porte de la caserne. C’était une berline armoriée portant aux lanternes une couronne ducale, attelée de deux chevaux gris, deux laquais en guêtres derrière. Les glaces étaient levées mais on distinguait l’intérieur tapissé de damas bouton d’or. Le regard de l’homme fixé sur cette voiture attira le mien. Il y avait dans la voiture une femme en chapeau rose, en robe de velours noir, fraîche, blanche, belle, éblouissante, qui riait et jouait avec un charmant petit enfant de seize mois enfoui sous les rubans, les dentelles et les fourrures. Cette femme ne voyait pas l’homme terrible qui la regardait. Je demeurai pensif. Cet homme n’était plus pour moi un homme, c’était le spectre de la misère, c’était l’apparition brusque, difforme, lugubre, en plein jour, en plein soleil, d’une révolution encore plongée dans les ténèbres mais qui vient. Autrefois le pauvre coudoyait le riche, ce spectre rencontrait cette gloire ; mais on ne se regardait pas. On passait. Cela pouvait durer ainsi longtemps. Du moment où cet homme s’aperçoit que cette femme existe tandis que cette femme ne s’aperçoit pas que cet homme est là, la catastrophe est HUGO, Choses vues, 1888 Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches. La nuit, il escalade un mur, laisse de sa chair et de son sang aux culs des bouteilles et au verre cassé qui hérissent le chevron, et vole un fruit, un pain. Si le propriétaire de ce fruit ou de ce pain l'aperçoit et prend son fusil et le tue, eh bien, tout est dit ; ce chien est tué, voilà tout. Si la loi saisit ce voleur, elle l'envoie aux galères pour dix ans. Autrefois, elle le pendait. Plus tard, elle le marquait au fer rouge. Maintenant les mœurs sont douces ; les lois sont bonnes personnes. La casaque, le bonnet vert et la chaîne aux pieds suffisent. Dix ans de bagne, donc, à ce voleur. Cet autre est riche et vole les pauvres. C'est un gros marchand. Il a maison en ville et maison de campagne. Il va le dimanche en cabriolet ou en tapissière, avec force amis roses, gras et joyeux, s'ébattre dans son jardin de Belleville ou des Batignolles. Il fait apprendre le latin à son fils. Lui-même est juré, électeur dans l'occasion prud'homme, et si le vent de la prospérité souffle obstinément de son côté, juge au tribunal de commerce. Sa boutique est vaste, ouverte sur un carrefour, garnie de grilles de fer sculptées aux pointes splendides, avec de grandes balances dorées au milieu. Un pauvre homme entre timidement chez le riche, un de ces pauvres diables qui ne mangent pas tous les jours. Aujourd'hui, le pauvre espère un dîner. Il a deux sous. Il demande pour deux sous d'une nourriture quelconque. Le marchand le considère avec quelque dédain, se tourne vers sa balance, jette dedans ou colle dessus on en sait quoi, donne au pauvre homme pour un sou de nourriture et empoche les deux sous. Qu'a fait ce riche ? Il a volé un sou à un pauvre. Il répète ce vol tant de fois, il affame tant de pauvres dans l'année, il filoute si souvent ce misérable sou que, de tant de sous filoutés, il bâtit sa maison, nourrit son cheval, arrondit son ventre, dote sa fille et dore sa balance. Il fait cela sans risques, sans remords, tranquillement, insolemment. Cela s'appelle vendre à faux poids. Et on ne le punit pas ? Si ! Il y a une justice dans le monde ! La loi prend parfois cet homme sur le fait. Alors elle frappe. Elle le condamne à dix jours de prison et à cent francs d'amende. Victor HUGO, Choses vues Victor Hugo Détruire la misère » 9 juillet 1849Le discours de Victor Hugo appuie la proposition d'Armand de Melun visant à constituer un comité destiné à préparer les lois relatives à la prévoyance et à l'assistance publique ». Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde ; la souffrance est une loi divine ; mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère. Remarquez-le bien, messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n'est pas fait, le devoir n'est pas rempli. La misère, messieurs, j'aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir jusqu'où elle est, la misère ? Voulez-vous savoir jusqu'où elle peut aller, jusqu'où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au Moyen Âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons ? Voulez-vous des faits ? Il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris que le vent de l'émeute soulevait naguère si aisément, il y a des rues, des maisons, des cloaques, où des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n'ayant pour lits, n'ayant pour couvertures, j'ai presque dit pour vêtement, que des monceaux infects de chiffons en fermentation, ramassés dans la fange du coin des bornes, espèce de fumier des villes, où des créatures s'enfouissent toutes vivantes pour échapper au froid de l'hiver. Voilà un fait. En voulez-vous d'autres ? Ces jours-ci, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la misère n'épargne pas plus les professions libérales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim à la lettre, et l'on a constaté, après sa mort, qu'il n'avait pas mangé depuis six jours. Voulez-vous quelque chose de plus douloureux encore ? Le mois passé, pendant la recrudescence du choléra, on a trouvé une mère et ses quatre enfants qui cherchaient leur nourriture dans les débris immondes et pestilentiels des charniers de Montfaucon ! Eh bien, messieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience de la société tout entière ; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l'homme, que ce sont des crimes envers Dieu ! Vous n'avez rien fait, j'insiste sur ce point, tant que l'ordre matériel raffermi n'a point pour base l'ordre moral consolidé !

dans un amphithéâtre y avait un macchabée